Archives pour l'étiquette Agatha Christie

[caption id="attachment_12877" align="alignright" width="334"]Chambre d'Ernest Hemingway, La Havane Ambos Mundos, Wikipedia Chambre d’Ernest Hemingway, La Havane Ambos Mundos, Wikipedia[/caption]

L’un des frères Gallagher, du groupe rock britannique Oasis, a déjà loué un appartement au Dakota Building, près de Central Park à New York. Il voulait dormir le plus près possible de l’appartement où avait vécu son idole: John Lennon. D’autant plus que le fondateur des Beatles, créateur de la chanson Imagine, avait été assassiné aux portes de l’immeuble en décembre 1980.

Je suppose que Gallagher a sûrement dormi dans la suite 1742 de l’hôtel Reine Elisabeth, à Montréal. C’est dans cette suite que Lennon et Yoko Ono ont tenu leur fameux bed-in en 1969, d’une durée d’une semaine, au cours de laquelle ils ont enregistré la chanson mythique Give Peace a Chance.

Lu sur le site du Reine Elisabeth:[……]

Read more

Acheter chez un brocanteur, farfouiller dans les effets personnels d’un défunt ou entreprendre des rénovations conduisent parfois le propriétaire vers des émotions inattendues.

Attentif à ce qui a traversé le radar des médias ces dix-huit derniers mois, nous avons recueilli les trouvailles les plus spectaculaires. Vous les avez peut-être loupées puisque ces faits divers se diffusent souvent en entrefilet.

Commençons.

Une veuve de 91 ans décide de se départir de son vieux sofa. L’Armée du salut se charge de le vendre.

Un jour, trois colocataires achètent le meuble pour 20$. De retour à leur appartement, ils découvrent 40 000$ répartis dans plusieurs enveloppes, enfouies dans le sofa. Trop honnêtes pour les garder, les trois colocataires remontent la filière dès le lendemain et remettent les 40 000$ à la dame âgée. Le nom de la veuve était écrit sur l’une des enveloppes.

Autre histoire rocambolesque. [……]

Read more

[caption id="attachment_12706" align="alignright" width="331"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

«En regardant en arrière, j’ai le sentiment que notre maison était vraiment la maison du bonheur», écrit Agatha Christie dans son autobiographie au sujet de la maison de son enfance.

Agatha Christie était une grande sensuelle. Elle aimait bien manger, elle était sensible aux odeurs, elle aimait les beaux paysages et les belles maisons.

Toute sa vie elle a transporté la maison de son enfance en elle. Comme nous l’avons déjà vu dans les billets Les huit maison d’Agatha Chritie et Les maisons inspiraient Dame Agatha, elle a été propriétaire d’un tas de maisons, mais aucune d’entre elles n’a réussi à lui faire oublier la maison de son enfance.

La grande dame du roman policier traçait un lien direct entre le bien-être d’une personne et la maison de son enfance. Dans son autobiographie, elle attribue la tristesse sans fin d’une personne qu’elle a connue au fait qu’elle ait été privée d’une enfance heureuse dans la chaleur d’une maison familiale.

Agatha Christie avait-elle raison?[……]

Read more

Admirateurs et admiratrices de la dame du crime, avez-vous remarqué le nombre de titres des romans ou courtes histoires d’Agatha Christie portant le mot «maison»?

[caption id="attachment_11768" align="alignleft" width="300"]Photo Wikipedia d'Edwardx du 58 Sheffield Terrace, Kensington, London Photo Wikipedia d’Edwardx du 58 Sheffield Terrace, Kensington, London[/caption]

C’est assez surprenant. L’une de ses toutes premières histoires écrites s’appelait, semble-t-il, La maison de la beauté. Puis, il y a La maison biscornue, La maison du péril, La maison de Shiraz (l’un des romans préférés de l’auteure) et les autres.

Dame Agatha ne s’en cachait pas. La vue d’une maison faisait naître parfois dans sa tête le début d’une nouvelle histoire. Ce devait être une sensation fort agréable que de réussir à combiner deux passions: celle de l’écriture et celle de l’habitation.   [……]

Read more

[caption id="attachment_11681" align="alignleft" width="320"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

On dit qu’elle est l’auteur le plus lu dans le monde, tout genre confondu. Donc, nombreux parmi vous doivent être les admirateurs et admiratrices de celle qui a créé les détectives Hercule Poirot et Miss Marple. Savez-vous qu’Agatha Christie nourrissait une passion folle pour les maisons?

À un moment de sa vie, elle était à la tête de huit résidences. Elle achetait des maisons délabrées à Londres, les retapait et les revendait, meubles inclus. Parfois, elle les louait ou les habitait avec son second mari.

Plus d’une fois elle a vu des maisons se construire dans sa tête si elle croisait un site idéal durant ses nombreux voyages.

Enfant, elle s’amusait à «construire des maisons avec des serviettes de bain drapées sur des chaises et des tables pour constituer des résidences dont nous émergions à quatre pattes», écrit-elle dans son autobiographie.

La petite Agatha adorait sa maison de poupée. Elle acheta tant de meubles qu’elle réclama une deuxième maison. Sa mère lui offrit un placard en guise de pièce d’agrandissement. Agatha plaça la première maison sous le placard, ce qui donna une résidence à six étages. Une fois par semaine, les personnages habitant la maison étaient appelés à déménager. Agatha adorait les déménagements.

Elle a vécu en appartement avec son premier mari. Elle a connu les affres de la pénurie de logement et des loyers trop élevés. Elle a passé un temps fou à éplucher les petites annonces dans les journaux.

Elle a connu la vie en banlieue, puis ce fut l’achat de la première maison. Il a fallu magasiner. Une corvée, vous dites? Pas du tout. La recherche d’une maison était l’un de ses passe-temps préférés.[……]

Read more

Peu de temps après avoir écrit le récent billet Regard sur le style victorien, je découvre avec joie des détails vivants du style victorien qu’Agatha Christie met à jour dans son autobiographie. (Agatha Christie. Autobiographie. Éditions Libre Expression, 1981) :

« Autre objet de fascination, le lit de Taty-Grannie, un immense lit en acajou à baldaquin, orné de rideaux damassés rouges. Il y avait un matelas de plumes… » (p. 38)[……]

Read more