Archives pour l'étiquette Taux d’intérêt

Le marché de la revente perd encore un peu de vigueur. Prudente, l’Association canadienne de l’immeuble (ACI) vient de réviser à la baisse ses prévisions de ventes résidentielles pour l’année en cours.

«Au début du troisième trimestre de 2010, les ventes étaient plutôt faibles,mais elles ont regagné du poil de la bête au cours du trimestre. L’amélioration de l’activité porte à croire que le marché résidentiel de la revente se stabilise; par contre, l’activité plus faible que prévue au troisième trimestre a poussé l’ACI à réviser à la baisse ses prévisions annuelles » faits avoir l’organisme dans un communiqué de presse.

« On s’attend maintenant à ce que les ventes s’établissent à 442 200 logements en 2010, ce qui représente une baisse annuelle de 4,9 p. 100. Bien que les ventes mensuelles se stabilisent, il est fort probable que les résultats d’une année à l’autre demeurent exagérés pendant une bonne partie de2011, en raison de l’activité record répertoriée à la fin de 2009 et au début de 2010.»

On le sait, les taux d’intérêt sont restés relativement bas alors que beaucoup d’observateurs s’attendaient à une montée subite à partir de juin dernier. C’est signe que l’économie ne roule pas aussi vite qu’on l’avait prévu. C’est mieux qu’aux Etats-Unis (Barack Obama en sait quelque chose) mais ce n’est pas la mer à boire.[……]

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J’aime beaucoup le chroniqueur Patrick Charlebois. Dans sa dernière chronique de L’Hebdo Journal à Trois-Rivières, il faisait part de ses inquiétudes face au marché immobilier.

« Ce qui est surtout inquiétant en regardant le marché immobilier, c’est le niveau d’endettement des ménages, écrit-il. À ce rythme, les ménages canadiens auront bientôt à supporter une dette de 1,50 $ pour chaque dollar de revenu, un niveau record, avec un marché immobilier qui a augmenté de 121 % en10 ans au Canada, sans tenir compte de l’inflation. L’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) a d’ailleurs qualifié dernièrement le marché immobilier canadien de « cher » en ajoutant que plus tard en 2012, si les taux d’intérêt augmentent tel que prévu, 7,5 % des Canadiens pourraient perdre leurs maisons.

« On peut aussi rappeler ici qu’une baisse éventuelle du marché immobilier peut avoir des effets négatifs indirects, comme« l’effet patrimoine » par exemple. Lorsque notre maison prend de la valeur, nous avons le sentiment d’être plus riche, ce qui nous dispose davantage à dépenser plus pour nos loisirs, les restaurants et les voyages par exemple. Or, si les prix des maisons diminuent, « l’effet patrimoine » aura un impact négatif sur les dépenses discrétionnaires des ménages, ayant donc un impact néfaste sur l’ensemble de l’économie. »[……]

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