Archives pour l'étiquette Bobby Orr

[caption id="attachment_12912" align="alignright" width="340"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Presque tous les soirs en revenant de travailler, entre 19h et 20h, la porte du garage est ouverte, non loin de chez moi. Le téléviseur grand écran est allumé. Trois, quatre, cinq types, souvent plus, regardent le téléviseur ou jasent, bière à la main. Je les entends parler, rire, chialer.

Ils sont debout, ou affalés sur un sofa qui n’a rien d’un sofa destiné à la récupération, ou assis dans le fauteuil ou sur une chaise de bois, ou ils discutent autour de l’auto. Dehors l’auto, rarement dans le garage.

Je vois souvent des filles, des couples, des gens plus âgés s’attarder pour bavarder un brin ou passer sur le trottoir en saluant bruyamment les «garageux.»[……]

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«Dans la plupart des maisons, il existe, rangés quelque part dans un grenier ou sur une étagère élevée, des collections des premières chaussures de bébé, un exemplaire de la rédaction primée dans le journal de l’école, le voile de mariée de la grande sœur, des télégrammes de félicitations pour ceci, cela et autre chose encore. La plupart des maisons sont aussi marquées par des cicatrices, souvenirs des blessures infligées par ceux qui y ont vécu ; les impacts encore visibles laissés par la carabine à plomb d’un enfant un peu gauche, le trou dans le tapis devant la cheminée, témoignage d’une fête trop joyeuse… Sur les vitres des fenêtres, on pouvait voir encore les svastikas gravés dans le verre avec une bague en diamant, et pour chaque svastika, une faucille et un marteau soigneusement dessinés. Ma sœur Unity et moi les avions gravés quand nous étions enfants.»

Ces mots sont de l’écrivaine Jessica Mitford puisés dans son autobiographie Rebelles honorables. Ils décrivent à merveille le sentiment que nous nourrissons la plupart d’entre nous face à la maison de notre enfance. Des souvenirs impérissables. [……]

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Si vous êtes un fidèle du blogue et que vous avez lu le billet Laissez-les traîner, vous devinez que le titre se rapporte aux livres.

Laissez les livres traîner un peu partout dans les différentes pièces, ça marche! Du moins, de mon côté.

La fille de ma conjointe me demande parfois d’emprunter à la bibliothèque des livres sur ce qu’elle aime bien: la construction de maison, la décoration et les romans policiers, mais jamais l’idée ne lui serait venue de me demander l’autobiographie de la légende du hockey Bobby Orr. Et comme vous l’avez lu dans le billet La maison d’enfance de Bobby Orr, elle a noté dans son calepin un tas de conseils à suivre pour améliorer sa propre manière de vivre.

[caption id="attachment_12490" align="aligncenter" width="580"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Plus tard elle me montrait, parmi les livres éparpillés sur la table de cuisine, le titre Ma maison mode d’emploi dont j’ai parlé dans le billet Le plus beau des cadeaux. Elle était toute contente de l’avoir feuilleté, elle qui achètera sous peu sa première maison.[……]

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