[caption id="attachment_12627" align="alignleft" width="320"]Sherbrooke Parc JCartier WIKIPEDIA LIBERTAD PB art de vivre Parc Jacques-Cartier, Sherbrooke. Wikipedia LibertadPB[/caption]

Avant d’acheter ou d’élire domicile à un endroit, il faut prendre le temps de choisir l’emplacement, c’est-à-dire l’environnement dans lequel nous voulons vivre. Alors, on dresse une liste de critères et on les coche les uns après les autres au fur et à mesure des visites.

Bon, personne n’échappe à l’impôt foncier. C’est un mal nécessaire. Pour le reste, il faut choisir.

Ma conjointe vient de terminer son doctorat en psychologie. Nous avons dû habiter dans trois villes différentes dans un délai de huit ans: Sherbrooke, Trois-Rivières et Montréal. Ai-je besoin de vous dire que nous sommes locataires et non propriétaires? Du moins pour le moment.

Le propriétaire de la copropriété que nous habitons actuellement ayant décidé de vendre, il nous faut déménager à nouveau. Pour la dernière fois probablement. On repart donc sous peu à la chasse aux emplacements.

Comme je suis travailleur autonome, je peux m’établir n’importe où. Reste à savoir cependant où travaillera ma conjointe. Ce sera le premier critère sur notre liste. Quel sera le deuxième?[……]

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J’ai rencontré Jean-Pierre Ferland une fois. Il déambulait dans la salle de maquillage de TVA. Il blaguait, souriait, taquinait le chanteur Daniel Lavoie. Il se promenait avec un air fier, tel un petit roi.

[caption id="attachment_12605" align="alignright" width="315"]Ferland, Musée Grévin par Elie Dion dans Wikipedia Ferland, Musée Grévin par Elie Dion dans Wikipedia[/caption]

Au retour de l’enregistrement de la publicité prévue pour la télé, la chanteuse Luce Dufault est morte de rire. Je lui demande pourquoi. «C’est juste Jean-Pierre qui n’a pas cessé de pousser des blagues salées tout le long de l’enregistrement», dit-elle.

Y a pas à dire, Jean-Pierre Ferland était en très forme ce jour-là. Il était lui-même: espiègle, rieur, volubile, un brin hautain.

J’ai toujours aimé Ferland et je m’étais promis de me taper la biographie de Marc-François Bernier, Jean-Pierre Ferland, Un peu plus haut, un peu plus loin, publié en 2012. Je me suis finalement commis cet été. [……]

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[caption id="attachment_12562" align="alignright" width="314"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Vous refusez-vous le plaisir de revoir la maison de votre enfance? C’est le cas de bien des gens. Parfois parce qu’ils ont vécu une expérience traumatisante, parfois parce qu’ils veulent garder le souvenir intact.

Voici une histoire réelle.

Astrid est en Russie. Elle est à la recherche d’un homme, Micha, avec qui elle a vécu une histoire d’amour de trois mois, brutalement interrompue par les autorités de la Russie post-soviétique. C’était à Tcheliabinsk, la fameuse ville qui avait reçu la visite d’un météore.[……]

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Près de 100 000 Montréalais vivent dans un quartier où un bruit semblable à celui d’un sèche-cheveux se fait entendre, vingt-quatre heures sur vingt-quatre.

[caption id="attachment_12514" align="aligncenter" width="579"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

«Dans l’ensemble de l’île de Montréal, le bruit ambiant extérieur oscillait entre 50,5 et 68,8 décibels (dBA) avec une moyenne de 58,3. Concrètement, 50 dBA équivalent au bruit d’une discussion à voix à peine plus basse que la normale, tandis que 68,8 dBA s’apparentent au son d’un sèche-cheveux», écrivait Martin Lasalle dans le journal Forum de l’Université de Montréal, en faisant référence à une recherche effectuée par un groupe de chercheurs sous la direction d’Audrey Smargiassi, professeure à l’École de santé publique de l’Université de Montréal.

Autre découverte: [……]

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[caption id="attachment_12491" align="alignright" width="305"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Je me suis dit: Oh ça va décoiffer! C’est ce qui s’est produit. Quand j’ai terminé la lecture, j’étais décoiffé. En fait, je l’étais dès la première page.

Il n’y a pas à dire, Gérard Depardieu ne fait jamais rien comme les autres. Même pas son autobiographie.

La première phrase donne le ton: «Ma grand-mère habitait en bout de piste à Orly, elle était dame pipi à Orly, où je passais mes vacances quand j’étais gamin. Dans les chiottes d’Orly – j’adorais ça: «Départ à destination de Rio de Janeiro…» Putain, ils s’en vont à Rio! Et je courais voir. J’allais aussi regarder ceux qui revenaient : «Arrivée en provenance de…»

Dès le début, il y a cette phrase intrigante: «Ce que j’aimerais, tu vois, c’est avoir une maison avec des odeurs de pin, des épines de pin qui te piquent les pieds quand tu marches dessus.»

Puis, plus loin, il nous raconte la vie dans la maison de son enfance. [……]

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Il y a un comportement à adopter quand vient le moment de déposer les déchets ou bac de recyclage au chemin.

[caption id="attachment_12286" align="alignright" width="210"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Par exemple, je refuse obstinément de déposer notre sac d’ordures la veille de la collecte. Je le dépose le matin même. Je ne veux pas qu’un chat, un écureuil ou tout autre animal ne vienne percer le sac durant la nuit.

Le matin de la collecte, en me dirigeant vers mon travail, je vois toujours des sacs éventrés sur le trottoir. Les déchets sont répandus sur le béton, sur l’herbe et parfois dans la rue. Ça fait sale.

Et puis, qui ramasse les dégâts? Nous ou le préposé à la collecte? Ni l’un ni l’autre que je me dis.

Ma conjointe, elle, affiche une attitude exemplaire en matière de recyclage. Elle observe à la lettre les recommandations de l’arrondissement, celui d’Ahuntsic-Cartierville, à Montréal.

Avant de déposer le bac au chemin, elle prend le temps de trier les matières dans le bac. Elle veut sauver de l’ouvrage aux travailleurs de l’usine. Elle veut surtout que tout soit vraiment recyclé et non rejeté. Là-dessus, je suis un peu négligent. Disons que je ne montre pas autant de rigueur que ma conjointe.

Bref, nous avons tous nos propres manies.

À Beaconsfield, ville anglophone dans l’ouest de Montréal, on procède à une innovation majeure en matière de collecte: une collecte robotisée accompagnée d’une tarification incitative.[……]

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[caption id="attachment_12484" align="alignright" width="280"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Si vous avez vu le film Wild du cinéaste québécois Jean-Marc Vallée avec comme vedette Reese Witherspoon, vous connaissez l’histoire.

Sinon, je vous fais un résumé. Cela vaut la peine car l’histoire montre que ce n’est pas la grandeur ni le luxe de la résidence qui crée des liens entre les membres d’une famille, mais bien ce qui se vit à l’intérieur.

Le film Wild se base sur un roman de l’auteure américaine Cheryl Strayed. Il s’agit d’une histoire personnelle. L’auteure a profondément aimé sa mère qui a vécu une relation difficile avec son premier mari qui la battait à l’occasion.

Sa mère a recommencé à vivre avec un autre homme et ses trois enfants, mais ils sont plutôt pauvres. Ils décident de défricher un espace dans un coin où il n’y a jamais eu de maison. Le terrain de 16 hectares comprend marais, étangs, herbes.

Cheryl Strayed raconte cet épisode de sa vie qui la liera à jamais à sa mère:[……]

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