Parle-t-on de maisons multigénérationnelle, intergénérationnelle, bigénérationnelle ?
Peu importe le terme, de plus en plus de ménages canadiens adoptent cette formule de cohabitation qui permet aux parents vieillissants de vivre plus près de leur famille.
Selon la Société canadienne d’hypothèque et de logement, ce type de résidence a augmenté de 35,5 % dans les 5 dernières années.
L’objectif premier est de procurer aux parents vieillissants une présence sécurisante. Leur apport financier à l’acquisition d’une propriété s’ajoute aux facteurs positifs. Les multiples séparations et divorces contribuent aussi à l’essor de la coexistence entre parents vieillissants et leurs enfants.
Basée sur l’échange de services, cette formule d’habitation se montre généralement très avantageuse pour toutes les parties impliquées.
Par exemple, la présence des grands-parents permet de réduire de manière considérable les frais de gardiennage tout en facilitant la vie des jeunes parents. De l’autre côté, ces mêmes grands-parents sont bien heureux de recevoir un coup de main pour soulever des objets lourds, déneiger le balcon ou peindre la clôture. Et là, on ne parle pas de la grande joie des grands-parents de côtoyer leurs petits-enfants.
Bien sûr, un effort de convivialité est requis des deux côtés afin de faire de cette aventure un événement heureux.
Dans cette mise en commun d’espaces de vie, soit qu’on habite la maison familiale, soit que les grands-parents habitent avec leurs enfants. On peut également acheter ou construire une maison qui répondra aux besoins de tous.
Si l’on choisit une maison existante, il est nécessaire de réaménager l’espace afin d’offrir à chaque personne une zone de confort et d’intimité suffisante. Selon le site lebelage.ca, ces modifications demandent généralement un investissement se situant entre 20 000 $ à 85 000 $.
D’autre part, un nombre croissant de familles optent pour la construction d’une maison adaptée aux besoins de tous. Cette popularité grandissante a fait bondir de joie les designers qui offrent des plans de maisons répondant expressément à ce type d’organisation.
Quelle que soit votre décision, vous devez vérifier auprès de votre municipalité si votre projet est conforme aux règlements en vigueur.
De même, vous pouvez vous informer auprès de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) si vous êtes admissibles à certains programmes et aide financière.
Références : Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL) et Le bel Âge
Source photo : iStockphoto LP