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Les arbres rassurent les enfants

Beaucoup de propriétaires optent pour un quartier où se trouve un parc d’amusement. Ils veulent que leurs enfants aient un endroit où jouer, grimper, s’amuser.

Si le parc est dénué d’appareils de jeux, les enfants peuvent quand même s’amuser. Ils courent sur l’herbe, jouent à la cachette derrière les arbres, font des jeux dans leur tête.

Si le quartier ne contient aucun parc, des avenues vertes offrent au moins un cadre de vie agréable. Arbres, arbustes, gazon par endroits, oiseaux qui chantent.
Bref, le propriétaire à la recherche d’une maison s’arrange toujours pour offrir à sa petite famille un quartier propice au développement des enfants.

Une étude menée par une équipe de chercheurs du Centre de recherche du CHU Ste-Justine, et rapportée par le journaliste Daniel Baril du journal Forum de l’Université de Montréal, nous apprend que les arbres sont davantage qu’un espace de jeu pour les enfants. Ils leur procurent un sentiment de sécurité. Et toute la famille en bénéficie.


«Nous savons que le sentiment de sécurité des parents influe sur celui des enfants, mais nous ignorions dans quelle mesure le regard des enfants sur leur environnement contribue à ce sentiment», a déclaré Carolyn Côté-Lussier, chercheuse postdoctorale au Centre international de criminologie comparée de l’Université de Montréal.
L’équipe a interrogé 500 enfants de 8 à 10 ans, ainsi que leurs parents. Conclusion: la perception de sécurité des adultes influe sur celle des enfants. Et vice versa.

Par contre, Mme Côté-Lussier affirme que «les enfants perçoivent leur quartier de façon plus sécuritaire que leurs parents lorsqu’il y a plus d’éclairage de rues et plus d’espaces verts.»

Elle explique: «Planter des arbres n’a pas que des effets environnementaux, cela a également une influence positive sur la santé et sur le bien-être de la population.»

Elle ajoute: «Si le quartier est perçu comme étant moins sécuritaire, les enfants seront moins portés à faire des activités physiques extérieures et risquent alors de passer plus d‘heures inactives devant la télévision. De plus, le sentiment d’insécurité pourrait causer un dérèglement du système endocrinien et contribuer à une moins bonne santé.»

Les travaux sont dirigés par Tracie Barnett, professeure à l’INRS-Institut Armand-Frappier  et chercheuse au Centre de recherche du CHU Ste-Justine.

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