Nous buvons du bon vin au Québec, et de plus en plus d’ailleurs !
Il y a à peine 40 ans, très peu de gens consommaient du vin au Québec. Mis à part le vin de messe, on ne connaissait pas beaucoup cette boisson.
Les choses ont bien changé puisqu’à présent 78,5 % des bouteilles vendues en 2011 à la Société des alcools du Québec (SAQ) contenaient du vin. Dans leur rapport annuel de 2011, le Québec fait partie des provinces canadiennes où il se boit le plus de vin. Entre 2001 et 2010, la consommation annuelle moyenne est passée de 16,3 à 22 litres de vin par personne.
Ce changement d’habitude fait en sorte que les consommateurs ont décidé de conserver suffisamment de vin à la maison pour répondre à leurs besoins.
Au début, beaucoup de gens choisissent un vin pour son goût. Au fil du temps, les vins s’harmonisent avec les mets. Le plaisir de partir à la découverte des vins des cinq continents anime aussi plusieurs amateurs. Pour d’autres cela devient même un investissement. Voilà pourquoi de plus en plus de gens conservent plus de 300 bouteilles à la maison. Certaines se laissent vieillir, d’autres se consomment sur une base régulière, les autres s’offrent en cadeau. Avec des centaines de bouteilles provenant d’Amérique, d’Europe, d’Afrique, d’Australie, d’Asie, c’est un vrai tour du monde à portée de main.
Le vin a toutefois des caprices auxquels il faut répondre si l’on veut éviter qu’il tourne au vinaigre. Pour ce faire, il importe d’installer les bouteilles dans un environnement approprié à leurs exigences particulières.
Parmi les impératifs, la température et le taux d’humidité doivent demeurer contrôlés afin de répondre aux exigences de conservation. D’autre part, il faut limiter la lumière, les odeurs et les vibrations pouvant affecter le goût du vin.
Un ami a opté pour un petit cellier de 50 bouteilles. Selon lui, il n’est plus à l’âge de faire vieillir le vin, mais à celui de le boire. Hum !
Bien sûr, il est possible d’acheter un cellier dernier cri qui peut contenir jusqu’à 500 bouteilles. Mais ce type d’achat requiert souvent un réaménagement intérieur.
Plusieurs avenues s’offrent aux passionnés. Certains utilisent une partie du sous-sol de la maison pour créer une cave à vin, incluant une salle de dégustation. D’autres attribuent une nouvelle vocation à la penderie. Puis, de plus en plus de cuisines modernes contiennent un cellier.
Ce nouveau besoin fait en sorte que le nombre de rénovations liées à l’installation d’une cave à vin ou d’un cellier personnel a explosé ces dernières années. Pour répondre à cette demande, des entreprises se sont spécialisées dans l’aménagement de cave à vin résidentielle. Ils savent exploiter au maximum l’espace disponible.
Quoi qu’il en soit, le plus important est de déguster ce vin, et idéalement, en bonne compagnie.
À votre santé et bonne année !
Référence : Société des alcools du Québec (SAQ)
Source photos : iStockphoto LP