Il est le frérot du John Hancock Center dont nous avons parlé dans le billet précédent. Une soixantaine d’étages au lieu de cent. Le lien de parenté réside dans l’architecture. Voyez: les mêmes losanges, les même « X », le même style expressionniste. Normal, les deux édifices ont été conçus par la même équipe de designers. Ou presque.
Mais à nos yeux, le Onterie Center est plus joli. Plus mignon assurément.

Le John Hancock Center présente un aspect sombre et ombrageux; son petit frère resplendit au soleil et devient un phare au coeur de Chicago les jours de pluie. Le John Hancock Center pèse comme un monolithe sur la Michigan Avenue; son petit frère s’élance gaiement vers le ciel au centre-ville. La surface du John Hancock Center et ses couleurs rappellent le corbeau; celles du petit frère évoquent le tricot d’une grand-mère assise près d’un feu.
Moins prestigieux que le John Hancock Center, le Onterie Center a tout de même reçu un prix pour la qualité de sa structure lors de son parachèvement en 1986. Tout comme son grand frère, l’édifice est construit de façon à affronter vents extrêmes et tremblements de terre. Rappelons-nous que nous sommes à Chicago, souvent appelée la ville des vents.
L’immeuble renferme près de 600 appartements. Le reste est constitué de bureaux d’affaires. Il abrite un petit frère lui aussi : une tour d’une dizaine d’étages s’élève juste à côté.
D’où vient son nom? Il s’agit d’un mot-valise. On a télescopé les mots Ontario et Érié pour former le mot Onterie. Faut pas oublier que l’Ontario est situé juste de l’autre côté du lac.
D’autres images vous viennent-elles en tête en contemplant l’édifice? Celle d’un immense filet qu’on a laissé tomber sur le sommet? Chose certaine, nous sommes loin de Dark Vador, le surnom que nous avons attribué au John Hancock Center.
(Source et photo Wikipedia)