Du moins, c’est ce que semblent dire les futurs acheteurs québécois.
On peut lire dans le communiqué du rapport 2011 de TD Canada Trust que « les Québécois savent ce qu’ils veulent comme première propriété et sont bien décidés à l’obtenir.»
Le rapport dresse le portrait des acheteurs de première maison au Québec et ailleurs au pays. Mais avant de lire le résumé ci-bas, demandez-vous quels sont les critères auxquels vous tenez mordicus si vous aviez à acheter votre première maison. Et lesquels vous importent le moins.
Est-ce un environnement le plus calme possible, le plus vert possible, le plus près des services, de la garderie? Est-ce le nombre de pièces ou d’étages? Une cuisine orientée vers le sud? La grandeur des pièces? La luminosité? Ou encore la qualité de la construction? Ou tout simplement le prix?
Il semble que les Québécois se montrent difficiles devant presque toutes les caractéristiques de la maison à acheter. Les compromis, ce n’est pas leur tasse de thé comparé aux autres Canadiens.
Selon la TD, deux facteurs pourraient expliquer l’attitude des Québécois :
- les Québécois prévoient habiter leur première propriété plus longtemps que les autres Canadiens ;
- 37 % des acheteurs québécois ont l’intention d’être seul propriétaire.
Voici les principaux éléments sur lesquels les acheteurs québécois d’une première propriété sont plus portés à dire qu’ils ne feraient aucun compromis :
- Le prix (64 % contre 50 % à l’échelle nationale)
- Le nombre de chambres à coucher (50 % contre 43 % à l’échelle nationale)
- La proximité au travail (42 % contre 30 % à l’échelle nationale)
Ceux sur lesquels ils sont plus susceptibles d’accepter de faire des compromis :
- Le nombre de salles de bain (76 % contre 71 % à l’échelle nationale)
- La proximité des activités récréatives (73 % contre 82 % à l’échelle nationale)
- La proximité des magasins (72 % contre 79 % à l’échelle nationale)
Le rapport révèle aussi une tendance à l’échelle nationale – Québec inclus – : moins d’acheteurs effectuent cette préparation comparativement à l’an dernier. Malgré tout, les Québécois sondés étaient les plus susceptibles de s’informer des options en matière de prêts hypothécaires (84 %), d’établir une estimation du coût du chauffage et de l’eau (78 %), une estimation des frais annuels d’entretien (77 %) et d’obtenir un prêt hypothécaire préautorisé (77 %).
Au cas où votre situation financière devait changer, les spécialistes recommandent d’acheter une propriété que vous avez les moyens de vous payer aisément. C’est particulièrement important lorsque vous l’achetez seul. Et assurez-vous que le paiement de votre prêt hypothécaire vous laisse suffisamment d’argent pour en mettre un peu de côté. Ils ajoutent que pour vous aider financièrement, vous pourriez faire comme 25 % des Québécois interrogés qui ont acheté ou projettent d’acheter une propriété dotée d’un logement locatif.
Reste à savoir comment les courtiers immobiliers gèrent les premiers acheteurs québécois réputés pour refuser les compromis.
Réf : CNW/15 juin 2011
https://www.smrmediaroom.ca/TDacheteurs.html