PUBLICITÉ

iStock

Hypothèque: les nouvelles règles vous nuisent?

Le resserrement de l’accès à l’hypothèque a pris différentes formes ces derniers mois. Or, au Québec du moins, les transactions immobilières ne dérougissent pas. Le ralentissement prévu ne s’est pas produit, même si certains aspirants propriétaires se sont vus obligés de modifier leur stratégie.

L’automne dernier, les membres de l’Association nationale de l’industrie hypothécaire du Canada (ANIHC) ont rencontré plus de 50 députés et hauts fonctionnaires à l’intérieur de deux jours. L’objectif : sensibiliser les élus et administrateurs aux conséquences néfastes que pouvait provoquer un resserrement hypothécaire.

« Nous craignons que l’impact cumulatif des récents changements hypothécaires ralentisse l’activité sur le marché de l’habitation, diminue la concurrence et augmente les coûts pour les consommateurs », avait déclaré Paul Taylor, PDG de Professionnels hypothécaires du Canada.

L’association trouvait injuste que l’ensemble des propriétaires canadiens écopent sous prétexte que le marché s’emballait de façon dangereuse dans des marchés comme Toronto et Vancouver.

À peu près à la même période, la Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) tenait un discours presque semblable. Depuis, plusieurs observateurs estiment que, somme toute, le marché encaisse assez bien les conséquences du resserrement hypothécaire.

Le 9 mars dernier, LaPresse.ca relatait l’histoire d’un couple qui, au lieu de s’établir à Montréal, a opté pour la banlieue. Le nouveau test de résistance en vigueur leur a fait mal. D’autres concessions ont également été faites.

Ce couple n’est sûrement pas le seul à avoir pris la décision de laisser tomber Montréal pour la banlieue où les propriétés sont plus abordables. De plus, d’autres couples ont sûrement opté pour une maison plus petite après avoir échoué le test de résistance.

Selon un sondage de la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL), cité par l’auteur de l’article, plus de 50 % des répondants se disaient contraints de retarder leur achat tandis que 14 % indiquaient ne pas être affectés.

Photo : iStock.com