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Êtes-vous sensible au bruit?

Excellent article que celui de Catherine Dubé dans L’Actualité, édition mois d’août. On apprend que de plus en plus de propriétaires osent élever la voix contre le bruit excessif, réclament un environnement sonore décent ou recherchent une propriété éloignée du vacarme.

C’est du moins l’impression qu’on ressent en lisant l’article Le silence est-il un luxe?

Les bulletins de nouvelles en font mention année après année : le combat des propriétaires le long de la piste du P’tit Train du Nord contre les motoneigistes, la bataille contre les avions, la levée des boucliers contre le Quartier DIX30 à Brossard, le litige opposant les villes de Saint-Lambert et de Montréal au sujet des spectacles au parc Jean-Drapeau.

Les propriétaires ne sont pas seuls. Ils peuvent compter sur un allié solide : L’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Les experts de l’organisme s’inquiètent de la montée du bruit au Québec. Ils réclament une politique nationale auprès du gouvernement. La raison? De plus en plus de gens tombent malades: hypertension, maladies cardiovasculaires, anxiété, dépression, etc. et davantage de décès prématurés.

Avions, thermopompes, travaux de réfection, climatiseurs, circulation (les fabricants de véhicules battent des records de ventes mois après mois), autant de sources de bruit qui incommodent les gens. Sans compter les nouveaux-venus: les drones.

La ville est évidemment le premier environnement à se faire pointer du doigt. Surprise! La campagne n’y échappe pas : véhicules, véhicules tout-terrain, motoneiges, motomarines. Dans son témoignage, une femme dit avoir subi davantage de bruit en banlieue qu’à la ville.

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Autre conséquence importante de la montée du bruit : la baisse des valeurs foncières des maisons situées le long d’un boulevard bruyant (surtout si elles sont mal insonorisées), près d’un aéroport ou à l’orée d’un parc industriel. Plus les gens réclameront des environnements sonores décents, plus la valeur de ces maisons risque de diminuer.

Comme écrit Mme Dubé, il faut aller de plus en plus loin et payer de plus en plus cher pour obtenir un peu de paix. Une propriétaire dit avoir mis trois ans à trouver une propriété exempte de tout bruit. Où? À Sutton, en Estrie.

Un autre appui aux propriétaires : les tribunaux. On aurait tendance à considérer désormais le bruit comme un problème de santé publique et non comme une simple nuisance.

En lisant l’article, vous tomberez sur une carte des points les plus bruyants de l’île de Montréal et, par conséquent, les plus paisibles. De nombreux expert se prononcent sur les dangers du bruit excessif. Et la journaliste décrit le retard du Québec sur l’Europe. Beaucoup de statistiques sont citées.

Photo: istock.com