Le courtier immobilier doit s’adapter à sa clientèle car elle change au fil des générations. Les boomers disparaissent petit à petit. Qui les remplacent? Les membres de la génération Y (18 à 34 ans). Ils constituent les deux tiers des premiers acheteurs. Qui sont-ils? Comment les aborder? Voici un résumé.
- Éviter de les approcher en vous présentant comme des experts de l’immobilier. Certains observateurs ont dit que la génération Y était la plus intelligente de l’histoire. Il ne faut pas oublier que ces jeunes qui aspirent à la propriété sont hyperconnectés. Ils en savent déjà un bon bout avant de vous rencontrer car toute l’information est à portée du clavier. Ce qu’ils veulent, c’est échanger avec un connaisseur qui accélérera les recherches et leur évitera de commettre des erreurs. On ne se présente pas à un membre de la génération Y comme on le fait avec un membre de la génération X ou avec un boomer.
- Ils ne sont pas aussi écologistes que ne le sera la génération suivante, la Z. Par contre, ils le sont davantage que la génération X et les boomers. Et de loin. Ayez un bon bagage de connaissances en développement durable pour pouvoir échanger avec eux. Les courtiers de Via Capitale étant déjà formés, ce n’est pas un problème pour eux.
- Selon un sondage TD, 37 % des membres de la génération Y au Québec ne prennent pas la totalité des vacances auxquelles ils ont droit. Contrairement à la croyance populaire, ce sont de gros travailleurs et ils ont des objectifs professionnels élevés. Même si toute l’information est à portée de main, ils peuvent recourir à un courtier immobilier, faute de temps pour trouver la maison de leur rêve.
- Selon un sondage CIBC à l’échelle canadienne, posséder sa propre maison est importante pour 86% des membres de la génération Y. Ces jeunes ne veulent pas rester locataires. Pourquoi? À cause du sentiment de liberté que procure une propriété (59%), de l’espace pour élever la famille (57%) et du capital pour épargner en vue de la retraite (57%)
- Au Québec, 83 % des 18 à 34 ans désirant acheter une propriété dans les cinq prochaines années ont déjà fixé leur choix: 59 % veulent une propriété existante et 24% optent pour une propriété neuve. Les autres sont indécis. Ces statistiques sont tirées d’une enquête conjointe de la FCIQ, de l’APCHQ et du Fonds immobilier de solidarité FTQ.
- Selon la même enquête, la génération Y se montre prudente car 67 % des répondants déjà propriétaires avaient choisi un terme hypothécaire de cinq ans, et 69 % pour un taux fixe. Un pourcentage de 60 % des premiers acheteurs avait reconnu avoir fait plus d’un paiement par mois sur leur prêt hypothécaire.
- Selon la même enquête, les ménages de 18 à 34 ans représentent 43 % des acheteurs potentiels au cours des cinq prochaines années, comparativement à 30 % pour les 35 à 49 ans et 27 % pour les 50 ans et plus.
- Près de la moitié des membres de la génération Y qui se déplacent pour se rendre au travail (48 %) se disent prêts à payer une maison plus cher pour se rapprocher du boulot, selon un sondage TD. Et ils ne feraient pas de compromis à l’achat d’une nouvelle propriété. La majorité de ceux qui ont été sondés (80 %) affirme que le temps de transport pour se rendre au travail est le critère essentiel pour l’achat d’une maison. Ce sondage en apprend beaucoup au courtier.
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