Dans un mois, ce sera la rentrée collégiale et universitaire. Étudiantes et étudiants se lanceront à la recherche de logements abordables. Se tourneront-ils vers les personnes âgées pour cohabiter?
En 2015, l’organisme L’UTILE rendait publique la première étude de marché métropolitaine sur le logement étudiant, intitulée Étude de marché sur le logement étudiant abordable.
Conclusions:
- près du quart des grands logements des quartiers centraux de Montréal étaient occupés par des étudiantes et des étudiants. On avait besoin d’au moins 4000 chambres abordables pour loger la population étudiante. De plus, étudiantes et étudiants payaient jusqu’à 80% plus cher que la moyenne pour les grands appartements.
Autre donnée intéressante: plus de 100 000 personnes du niveau universitaire étaient locataires hors du domicile familial et du réseau de résidences qui ne comptait que 5200 lits.
Récemment, nous faisions état d’une nouvelle tendance aux Pays-Bas : la cohabitation entre personnes âgées et étudiants. Tous en retiraient des bénéfices. Moins de solitude pour les aînés, un logement abordable pour les étudiantes et étudiants.
Cette tendance devient réalité en Ontario. Un article de presse raconte l’histoire d’une pionnière, une femme de 75 ans, qui a accepté de vivre avec des dizaines d’étudiants venant de l’étranger. L’expérience dure depuis 20 ans. Elle cohabite depuis sept ans avec un Cubain venu au Canada pour faire sa maîtrise et sa thèse de doctorat.
La ville de Toronto a lancé un projet pilote dans le but d’établir des normes nationales en matière de cohabitation intergénérationnelle. Des chercheurs sont à l’oeuvre. On a remarqué que les trois quarts de ceux qui ont plus de 65 ans vivent dans des maisons trop grandes pour eux, ce qui représente un total de cinq millions de chambres disponibles en Ontario.
Verrons-nous la cohabitation intergénérationnelle entre étudiants et personnes âgées prendre racine au Québec? Les besoins sont là.
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