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La peur de devenir propriétaire

Vouloir une propriété mais ne pas oser l’acquérir par crainte d’échouer est monnaie courante chez les locataires. Les habitués de ce blogue en savent quelque chose. Maintes fois nous avons abordé le sujet.

Un sondage réalisé par la Banque Scotia entre le 16 mars et le 21 mars derniers nous confirme les peurs les plus importantes chez les 1048 locataires consultés.

La donnée la plus intéressante:

47% des locataires québécois envisageraient l’achat d’une propriété si les paiements hypothécaires étaient égaux ou inférieurs à leur loyer. Le problème est que seulement 22% d’entre eux avait déjà entrepris des démarches auprès des prêteurs pour s’enquérir des possibilités mises à leurs dispositions.

Autre donnée intéressante : 52% des locataires resteront locataires car ils croient que le prêt hypothécaire leur sera refusé. Du même souffle, 39 % montrent de l’intérêt face au financement hypothécaire.

Finalement, l’insuffisance de l’épargne, la mise de fonds et le prix de l’hypothèque effraient beaucoup de locataires dans la tranche des 18 à 34 ans, ce qui est plutôt normal. D’ailleurs, 47 % des répondants craignent de ne pas avoir les reins assez solides sur le plan financier pour devenir propriétaire, surtout sur l’île de Montréal et autres villes importantes du Québec.

Autres résultats du sondage

  • Près de la moitié (48 %) des Québécois vivent dans la région de Montréal, dont 22 % sur l’île et 26 % sur la Rive-Nord ou la Rive-Sud, des pourcentages presque égaux.
  • La location est plus répandue chez les 18 à 34 ans (46 %) et chez les résidents de l’île de Montréal (52 %).
  • C’est à raison de un sur cinq environ que les répondants affirment être locataires parce qu’ils ne se sentent pas prêt à devenir propriétaire (19 %), parce qu’ils ne veulent pas être liés par un prêt hypothécaire (17 %) ou parce que c’est trop de responsabilité (17 %).
  • Les parents québécois sont considérablement plus nombreux (58 %) que les Québécois sans enfant (44 %) à affirmer être locataires parce qu’ils n’ont pas les moyens d’acheter une résidence.

Vincent Déziel, directeur des hypothèques pour canaux indirects à la Banque Scotia, a un mot pour les locataires: «L’achat d’une résidence est probablement l’une des transactions les plus importantes de votre vie, et puisque c’est bientôt jour de déménagement au Québec, le moment est venu de penser à vos options de financement hypothécaire», dit-il.

Photo: istock.com