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Les joies d’être propriétaire

Savez-vous ce qui manque le plus à mon père qui demeure en résidence? Tondre son gazon. Il pouvait le tondre deux fois par semaine. L’Alzheimer lui faisait oublier ce qu’il venait de faire, mais pas ce qui lui faisait plaisir.

Mon père n’est pas le seul à trouver relaxant le fait de prendre soin d’un terrain, d’une maison.  Posséder une maison est le rêve de bien des gens.

Si l’on prend la vie comme une suite d’aventures où l’on grandit au fil des expériences, vous risquez d’aimer la vie de propriétaire.

Les chiffres démontrent que certaines personnes n’ont pas les moyens financiers d’être propriétaires. Pourtant, des gens y arrivent en louant une chambre pour leur permettre de boucler des fins de mois. Certains font l’essentiel du côté de la rénovation et investissent peu dans la décoration. D’autres ont adopté le transport en commun pour ne garder qu’une seule auto dans la cour.

Pour tous ces gens, le fait d’être chez eux, dans leur maison, procure un sentiment de liberté. Une maison peut se transformer en machine à gober notre énergie et notre argent lorsqu’on tombe dans le piège de la consommation excessive en vivant au-dessus de nos moyens.

La valeur marchande d’une maison est une chose. La valeur « psychologique » en est une autre.