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J’ai confiance car j’ai ma maison

Républicains et Démocrates se déchirent tellement entre eux que des économistes prévoient une nouvelle récession nord-américaine. L’euro se fait tellement malmener que des experts soutiennent que la récession viendra de l’Europe. Le printemps arabe et la crise en Syrie bousculent tellement le Moyen-Orient que des observateurs annoncent une tragédie régionale qui aura un impact sur toute la planète. Sans compter la saga nucléaire en Iran.

Pas grave, se disent les propriétaires canadiens, j’ai ma maison, le meilleur placement qui puisse exister. Je suis à l’abri des turbulences politiques et économiques.

Source: IStockphoto.com

C’est du moins le refrain qu’on entend lorsqu’on lit les conclusions d’un sondage de la Financière Manuvie dont le but était de mesurer l’indice de confiance des épargnants au Canada au cours des mois de juillet, août et septembre. Voici les conclusions:

-plus d’un tiers des Canadiens (34 %) ont indiqué que le débat sur le plafond de la dette américaine et l’abaissement de la note de crédit des États-Unis ont eu une incidence négative sur leurs décisions de placement.

-un quart des Canadiens ont indiqué que l’instabilité et les mesures d’austérité en Grèce (24 %) et les conséquences du tsunami au Japon (25 %) ont entamé leur optimisme par rapport aux placements.

-une personne sondée sur cinq (19 %) a mentionné que l’instabilité politique au Moyen-Orient a des conséquences négatives sur ses choix de placement.

-Les élections fédérales canadiennes ont eu une incidence positive sur les décisions de placement de 17 % des Canadiens et une incidence négative sur 16 % d’entre eux.

Là où cela devient intéressant pour nous, c’est que la confiance des épargnants face aux véhicules de placement a chuté partout, sauf en ce qui concerne la propriété résidentielle. Tous les autres véhicules : actions, fonds de titre à revenu fixe, immobilier locatif et fonds équilibrés, ont perdu des plumes.

La confiance des propriétaires en leur maison comme placement sûr tombe bien puisque, dans un billet publié récemment sur le site de Casarazzi, un conseiller en placement de la Banque Nationale et chroniqueur financier avait recommandé à ses lecteurs de conserver leur maison le plus longtemps possible.

« L’important, c’est de ne pas laisser ses émotions dicter notre conduite dans ces moments d’incertitude pour ne pas avoir de regrets», avait-il écrit.

D’autre part, selon un sondage mené le printemps dernier par Genworth Financial Canada,  plus de 80 % des nouveaux acheteurs de maison des deux dernières années (ou en voie de le devenir) ont déclaré  avoir confiance en leur santé financière à long terme.

À titre comparatif, seulement 63 % des gens qui ne sont pas propriétaires se sont dits confiants au sujet de leurs finances à long terme.

De plus, 62 % des nouveaux acheteurs de maison ou en voie de le devenir  se sont dits plus susceptibles d’avoir un plan de retraite à long terme et 69 % ont dit s’attendre à ce que leur situation financière s’améliore l’année suivante.

Le sondage Financière Manuvie a été mené auprès de 1 002 Canadiens. La marge d’erreur est de +/- 3,1 %, 19 fois sur 20.

Lire le communiqué intégral au www.manuvie.com.