Avec le vieillissement de la population, il est monnaie courante de voir des boomers vendre leurs plex à leurs enfants. Les deux parties veulent tirer le maximum de profit de la transaction. Et c’est normal. Comment s’y prendre?
Les planificateurs financiers sont les mieux placés pour répondre à la question. Il y a aussi les expériences vécues par d’autres propriétaires qui s’avèrent souvent utiles.
Plusieurs racontent leurs histoires aux journalistes de la section Train de vie de lapresse.ca. L’une de ces histoires parle du désir d’un couple de boomers de vendre leur duplex à leur fils. Ils veulent aussi vendre leur maison pour ensuite emménager dans le duplex. Ce duplex par contre nécessite de grands travaux de rénovation.
Les questions fusent. Quel prix demander au fils? Pour le fils, quel loyer à exiger de ses parents? Les travaux de rénovation doivent-ils se faire avant ou après la vente? Qu’est-ce qui est le plus avantageux fiscalement?
Comme il est de coutume dans la chronique Train de vie, des experts en fiscalité font leurs recommandations au couple. Il est question de gain en capital, d’impôt, de pénalités, de REER, de CELI, de marge hypothécaire, de déclaration de revenus, de pertes et d’un don.
Nous l’avons souvent écrit dans ce blogue: vendre ou transmettre une propriété à la génération suivante implique une foule de détails de planification fiscale et successorale qui risque de coûter cher aux deux parties impliquées. Si le transfert se fait par voie testamentaire, une erreur peut même conduire à la vente obligatoire d’une propriété.
C’est pourquoi la plupart des planificateurs financiers recommandent aux membres d’une même famille de discuter du sujet entre eux le plus souvent possible et, au besoin, en la présence d’un spécialiste des finances. Qu’il s’agisse d’un plex, d’une résidence principale ou d’une propriété de villégiature.
Photo: istock.com