Cela arrive à plusieurs d’entre nous. Un décès survient, un changement au travail, un coup de foudre amoureux, des difficultés financières à venir ou, au contraire, le désir soudain de faire de l’argent rapidement, bref les circonstances sont multiples. On se retrouve à un carrefour où on doit décider si on vend notre maison ou si on la loue.
La louer apporte un nouveau lot de responsabilités : trouver de bons locataires, s’assurer que la maison est en ordre, répondre aux urgences, assimiler de nouveaux calculs fiscaux. Ce n’est pas dans le tempérament de tout l’monde.
Vendre est tellement plus facile, mais peut-être moins payant à long terme. Beaucoup moins payant. Et si on approche de la retraite, il faut prendre le temps de s’interroger car on vit beaucoup plus vieux de nos jours. Il faut davantage d’argent si on veut conserver un niveau de vie agréable.
En farfouillant sur Internet, nous sommes tombés sur un article de la journaliste Marie Lambert-Chan de La Presse. L’histoire est instructive : une femme tombe en amour et décide d’aller vivre avec son amoureux. Que fera-t-elle de son petit bungalow à Verdun? Le vendre ou le louer? Elle a une hypothèque sur les bras et une marge de crédit hypothécaire de plusieurs milliers de dollars.
Le louer serait pratique car elle pourra retourner au bungalow si les choses tournent au vinaigre avec son amoureux. De plus, elle recevrait probablement beaucoup d’appels car le bungalow est situé à cinq minutes à pied de nombreux services et de deux bouches de métro. La tentation de louer le bungalow est forte.
La journaliste décrit la situation financière de la femme au lecteur puis la soumet à un analyste financier qui, après avoir épluché le budget de la propriétaire, pose son verdict. À titre d’arguments, il expose deux scénarios différents qu’il a conçus : la vente ou la mise en location.
Tout est clairement expliqué, chiffres à l’appui. Et c’est très convaincant.
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