Pour souligner le trentième anniversaire de la Régie du logement, la Corporation des propriétaires immobiliers du Québec (CORPIQ) nous rappelle que le tiers des logements locatifs de la province exigent des rénovations immédiates.
Les propriétaires seraient prêts à les entreprendre sauf que la politique de fixation des loyers de la Régie leur couperait l’herbe sous le pied.
Selon un sondage mené en octobre auquel ont répondu 1343 propriétaires, 32 % des logements locatifs au Québec ont besoin d’être rénovés de toute urgence, 25 % exigent des rénovations mineures alors que 43 % ont besoin d’un entretien régulier. En fait, 84 % des propriétaires disent posséder un immeuble qui a besoin d’être retapé.
La marge de manœuvre des propriétaires serait mince vu la politique de contrôle de loyer instituée par la Régie du logement.
« Le contrôle des loyers par l’État devait empêcher les hausses de loyer abusives, mais il devait aussi prévoir un mécanisme pour encourager l’accroissement de la qualité du patrimoine bâti. Ce deuxième principe n’a pas été respecté. Nous nous retrouvons donc avec un problème collectif majeur qui nécessite une intervention urgente », déclare Hans Brouillette, directeur des affaires publiques à la CORPIQ.
Il avance qu’en 1985, un propriétaire pouvait augmenter le loyer de 10,83$ pour chaque tranche de 1000$ de travaux effectués dans le logement. En 2009, l.augmentation permise est passée à 3,33$.
D’après le sondage, 65 % des propriétaires n’ont pas le courage de rénover, d’autant plus qu’ils s’attendent à ce que le gouvernement Charest abaisse le taux sous les 3 $.
Pour lire le communiqué dans son intégralité : www.corpiq.com.