PUBLICITÉ

Trop beau pour être vrai!

iStockphoto
iStockphoto

Ne succombez pas à la tentation. Si la tentation est trop forte, c’est qu’il y a un piège. De l’autre côté, un fraudeur se tord de rire et rêve du moment où il fera un coup d’argent à vos dépens. Ceux et celles qui ont vu Leonardo DiCaprio se contorsionner dans le film The Wolf of Wall Street imaginent très bien la scène.

Dans le monde de l’immobilier, une lutte sans merci est livrée à la fraude hypothécaire et l’un des vaillants combattants est la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL). L’organisme fédéral  nous rappelle en quoi consiste la fraude hypothécaire. Voici la description intégrale:

«Il y a fraude hypothécaire lorsqu’une personne fait sciemment une fausse déclaration dans le but d’obtenir un financement hypothécaire que le prêteur ne lui aurait pas accordé s’il avait su la vérité. Cela est notamment le cas lorsque la personne:

  • déforme les faits quant à son poste, gonfle son revenu ou rallonge le nombre d’années de service à son emploi;
  • déclare qu’elle est un employé salarié ou à plein temps au lieu d’un employé contractuel, à temps partiel, à salaire horaire ou à la commission ou un travailleur autonome;
  • déforme les faits sur le montant ou la source de sa mise de fonds;
  • achète un bien immobilier locatif et indique faussement qu’il s’agit d’une habitation occupée par son propriétaire;
  • dissimule des obligations hypothécaires ou des créances existantes;
  • déforme les faits sur certains détails de la propriété ou omet certains éléments d’information afin de gonfler la valeur de la propriété;
  • ajoute comme coemprunteurs des personnes qui ne résideront pas dans l’habitation et n’ont pas l’intention d’être responsables du prêt hypothécaire.

Une autre façon courante de commettre une fraude, c’est lorsqu’un escroc convainc une personne ayant une bonne cote de crédit de servir de « prête-nom »., c’est-à-dire d’accepter d’inscrire son nom sur une demande de prêt hypothécaire en faveur de quelqu’un d’autre. En échange de sa participation, le prête-nom se voit offrir de l’argent comptant ou promettre un profit élevé au moment de la vente de la propriété. Les prête-noms sont souvent bernés et amenés à croire qu’ils ne seront pas responsables des paiements hypothécaires.»

La SCHL demande aux  victimes et aux gens ayant été témoins d’une fraude hypothécaire d’alerter les policiers du secteur ou de communiquer avec le Centre antifraude du Canada au 1-888-495-8501 ou  [email protected]

D’autres organismes font la vie dure aux fraudeurs. Le Bureau de la concurrence présente le Petit livre noir de la fraude en livre électronique pratique. Et c’est gratuit! Des informations sur la façon d’accéder au livre se trouvent sur le site Web du Bureau. Vous y trouverez des vidéos sur les arnaques les plus courantes. Les entreprises aussi y trouvent leur compte.
L’Agence de la consommation en matière financière du Canada (ACFC)  participe également à la bataille. «Le 11 mars, lit-on dans le communiqué de presse, l’ACFC prendra part à la journée « Trop beau pour être vrai ». Les Canadiens pourront se joindre à la conversation sur Twitter et échanger sur leurs expériences relativement à la fraude en utilisant le mot-clic #TBPEV. Pendant tout le mois, les Canadiens pourront aussi suivre le compte @ACFCan pour consulter le message Twitter de la journée de l’ACFC, une série de conseils sur la façon de se protéger contre la fraude.»

Photo : iStockphoto LP