Ça va mal! Vous avez suivi l’actualité? Nous sommes en train de perdre la bataille contre le réchauffement accéléré du climat. Et les canicules que nous avons connues cet été, c’est de la petite bière comparativement à l’avenir. On fait quoi?
Début août, on apprenait que les gaz à effet de serre (GES), grands responsables du réchauffement accéléré, ont battu des records aux quatre coins de la planète en 2017. La combustion d’énergies fossiles, qui ne diminue toujours pas, pousse les GES à se concentrer davantage. Cela veut dire que l’enveloppe se referme toujours autour de la Terre. Le rapport est très sérieux, compilé par 450 scientifiques issus d’une soixantaine de pays.
À la mi-août, on apprenait que non seulement les températures seront encore plus chaudes d’ici au moins 2022, mais elles dépasseront ce que les scientifiques avaient prévu. Imaginez! Plus chaud que ce que nous connaissons cet été.
Autour de nous, les « choses anormales » surgissent de partout. Les glaciers fondent à un rythme surprenant, les gigantesques feux de forêt se propagent de la Sibérie à la Californie, les sécheresses se prolongent, les mers grimpent et se réchauffent, les déluges se multiplient, les ouragans gagnent en force, les barrières de corail blanchissent.
Le très sérieux magazine britannique The Economist titrait récemment en première page: In the line of fire. Et en sous-titre : Losing the war against climate change.
Qui en subira les contrecoups? Nos enfants et nos petits enfants. Autour de 2050, ils verront affluer des millions de réfugiés fuyant les désastres écologiques. Qui sait, ils compteront peut-être parmi les réfugiés. Car les migrations seront générales.
Que faire? Mettre en pratique ce qui s’écrit dans la section environnement du blogue de Via Capitale depuis deux ans, et ce qui s’écrira dans les mois à venir : utiliser des matériaux écologiques, favoriser la récupération et le recyclage, rafraîchir la maison naturellement, se tourner vers la végétalisation (murs et toits) etc. C’est le moins qu’on puisse faire. Et se renseigner auprès des courtiers de Via Capitale qui ont, pour la plupart, suivi une formation spécialisée en habitation durable.
Il y a une lueur d’espoir. Les canicules de 2018 nous ont montré ce que nous réservent les prochaines années qui, nous l’avons vu, seront encore plus chaudes. Pour la première fois, ici au Québec, nous avons vu un premier effet concret du réchauffement accéléré du climat. Et nous avons vu les dégâts qui se répandent partout dans le monde. Selon certains écologistes, les gens d’ici bougeront davantage car « ils ont le nez dedans. »
Exemple : les Montréalais ont perdu à jamais, et de façon précipitée, la célèbre patinoire naturelle du Mont-Royal. Elle ne reviendra plus, victime du réchauffement accéléré.
Rappelons que le réchauffement de la planète fait partie d’un cycle naturel, mais la surconsommation et la négligence humaines l’accélèrent à une vitesse prodigieuse alors que le monde tente désespérément de s’y préparer.
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