Neuf locataires sur dix au Québec auraient reçu une hausse de loyer déraisonnable dans la dernière année. C’est ce que soutenait début décembre le Regroupement des comités logement et associations de locataires du Québec (RCLALQ).
Selon les données compilées par l’organisme, 9 locataires sur 10 ont subi une hausse de loyer supérieure au taux d’ajustement de la Régie du logement. Résultat : les locataires ont payé 22,37$ de trop en moyenne sur une base mensuelle.
Les locataires de Montréal seraient les plus durement frappés.
« Dans l’échantillon du RCLALQ, on remarque que le chauffage est principalement à la charge des locataires (69,7%) et que la majorité des logements n’ont pas subi de réparations majeures (73,3%), lit-on dans le communiqué de presse. « Pour ce type de logement, l’indice d’ajustement de loyer publié par la Régie du logement était de 0,6 % (en excluant les variations de taxes). Malgré tout, les locataires dans cette situation ont reçu des hausses de loyer moyennes de 4,2%, une hausse 7 fois supérieure au taux d’ajustement de la Régie du logement. »
Le RCLALQ rappelle aux locataires qu’ils ont le droit de refuser une augmentation de loyer.
L’Association des propriétaires du Québec (APQ) n’a pas tardé à répliquer par voie de communiqué. « L’analyse du RCLALQ ne prend en compte que les résultats des plaintes qui leurs sont formulées. À ce titre, les résultats qui découlent de cette analyse doivent être mis en perspective ».
Pour en savoir davantage sur les hausses de loyer abusives, on consulte le site internet du RCLALQ.