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Un risque trop cruel

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La grande saison des déménagements s’achève avec la rentrée des collèges et des universités en septembre. Si vous avez des locataires parmi vos proches, étudiants ou autres, demandez-leur s’ils ont contracté une assurance-habitation. Non? Alors, sont-ils conscients du risque énorme qu’ils courent?

Le pire scénario fait frémir. Ses conséquences sont cruelles. Prenons un exemple.

Mettons qu’elles s’appellent Émy et Zoé. Les deux filles cohabitent pour la première fois. C’est leur premier logement. Elles n’ont contracté aucune assurance-habitation. Un feu se déclare. La maison du propriétaire ou une grande partie de l’immeuble locatif est perte totale. L’enquête démontre que les deux filles sont responsables de l’incendie. Elles doivent assumer tous les dédommagements. Un vrai cauchemar!

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Il ne s’agit pas seulement de la protection des biens. La responsabilité civile entre aussi en ligne de compte.

Les incendies sont de plus en plus rares, c’est un fait. Les dégâts d’eau par contre sont monnaie courante. Même si la facture est souvent moins élevée, elle demeure salée.

Selon une enquête menée par le Bureau d’assurance du Canada (BAC), 37 % des locataires québécois ne possèdent pas d’assurance-habitation. C’est plus que le tiers. Pourquoi tous ces locataires refusent de s’assurer? L’enquête du BAC fournit les réponses. Les voici intégrales.

  • Trop cher : le prix de l’assurance est la raison invoquée par près de la moitié d’entre eux (48 %). Notons que près de 70 % des locataires assurés ne déboursent pas plus de 22 $ mensuellement pour leur assurance.
  • Peu ou pas de biens de valeur à assurer : le manque de biens à assurer ou leur faible valeur figure en seconde place des raisons mentionnées pour ne pas souscrire une assurance habitation (chez le tiers des répondants). Faire l’inventaire de ses biens permet très souvent de s’apercevoir que l’on a plus de possessions qu’on le croyait.
  • Couvert par le propriétaire : 15 % des sondés croient, à tort, que l’assurance du propriétaire les indemnisera pour leurs biens en cas de pépin. Une croyance encore plus marquée chez les 65 ans et plus, qui, dans 42 % des cas, s’en remettraient à leur propriétaire en cas de sinistre.
  • Négligence : 16 % des répondants affirment ne pas y avoir pensé.

Le sondage révèle que la plupart des locataires non assurés connaissent assez bien les types de couverture d’une assurance, mais ils ignorent que s’ils provoquent un dégât d’eau ou un incendie, c’est à eux à payer les dommages causés dans le ou les logements voisins.

Pour en savoir davantage, le BAC invite les locataires à appeler à son Centre d’information sur les assurances, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 16 h 30. Il leur suffit de contacter le 514 288-4321 (région de Montréal)  ou le 1 877 288-4321 (ailleurs au Québec). Sinon, on passe par le site Web.

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