Selon une étude réalisée par l’organisme Action Cancer en Ontario, le fameux gaz radon, dont nous avons abondamment parlé sur ce blogue, est le deuxième facteur environnemental susceptible de provoquer le cancer, devançant l’air hautement pollué. Les rayons UV du soleil figurent au premier rang.
«Le rapport classe 23 carcinogènes environnementaux en fonction du nombre estimatif annuel de nouveaux cas de cancer en Ontario pour lesquels chaque carcinogène est associé en fonction des niveaux réels d’exposition, lit-on dans le communiqué de presse, les principales constatations sont les suivantes :
- de 2 090 à 2 990 nouveaux cas de cancer proviennent des radiations UV du soleil;
- de 1 080 à 1 550 nouveaux cas de cancer proviennent du radon;
- de 290 à 900 nouveaux cas de cancer proviennent de la pollution aérienne extérieure provoquée par les particules fines.
Par l’entremise de ce blogue, Via Capitale a maintes fois avisé les propriétaires de l’importance d’analyser la quantité de radon qui se dégage de leurs terrains. Le radon est présent partout, mais il se concentre à certains endroits et pénètre surtout par les ouvertures le long des fondations. Les pièces au sous-sol sont à risque. Le seul moyen d’en avoir le cœur net est de mesurer la concentration du gaz radon.
Le radon étant radioactif, il peut provoquer le cancer du poumon. Évidemment, la durée du temps d’exposition au radon est un facteur dont il faut tenir compte. Le portail Santé Mieux-Être du gouvernement du Québec fournit un portrait complet du radon avec graphique à l’appui illustrant les ouvertures par où pénètre le gaz radon.
L’étude ci-haut a été effectuée en Ontario, certes, mais le Québec est juste à côté. La différence ne doit pas être si grande.
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