PUBLICITÉ

Portrait du nouvel acheteur

Le nouvel acheteur est un employé à plein temps (84 %), travaille dans le secteur privé (48 %), possède une éducation universitaire/supérieure (61 %) et dispose d’un revenu du ménage supérieur à 100 000 $ (33 %).

iStock
iStock

Voici les principales lignes rapportées presque intégralement du sondage annuel Genworth.

«Ces premiers acheteurs croient qu’être propriétaire est une décision financière plus sage (49 %); ils désirent contrôler la maison qu’ils habitent (46 %); 3) ils ont assez épargné pour une mise de fonds (45 %). Une autre tranche de trois sur dix (29 %) dit ne pas aimer être locataire.

Presque six sur dix des nouveaux acheteurs, soit 57 %, ont indiqué qu’il leur serait plus difficile d’acheter une maison depuis l’adoption récente de nouvelles règles plus strictes d’admissibilité aux prêts hypothécaires.

Comparés aux résultats de 2015, ceux de 2017 indiquent une légère baisse de l’opinion que l’accession à la propriété est une sage décision financière (49 %, comparé à 53 %) probablement parce que le prix des maisons est bien plus élevé qu’en 2015. De plus, cette année, les nouveaux acheteurs de maison étaient moins certains d’avoir les moyens d’acheter une maison (39 %, comparé à 44 %).

Ayant pris connaissance des règles plus strictes d’admissibilité aux prêts hypothécaires pour les acheteurs d’une première maison apportant moins de 20 % de mise de fonds, 57 % des propriétaires actuels ont répondu qu’il leur serait plus difficile d’acheter une maison aujourd’hui et 32 % ont déclaré que ce serait bien plus difficile. Seulement 18 % des propriétaires de maison actuels se sont déclarés incapables d’acheter une maison dans ces conditions.

Toutefois, ces propriétaires ont indiqué qu’ils s’y adapteraient en planifiant et en gérant leurs dettes de façon plus minutieuse grâce à certaines stratégies. Ces stratégies peuvent inclure la décision de retarder l’achat d’une maison (53 %), de réduire les dépenses non essentielles (23 %), de recourir à leurs amis/familles pour obtenir la mise de fonds en cadeau (23 %) ou de demander un prêt pour la mise de fonds à un prêteur tiers (16 %).

Entre 2015 et 2017, le pourcentage de la population canadienne achetant une première maison a diminué de 7,3 à 5,8 %, ce qui représente une différence de 1,5 % ou une diminution de 21 %. Au tableau des différences figurent :

  • Moins de confiance en la capacité financière d’acheter une maison à la baisse (39 %, comparé à 44 %).
  • Plus de temps requis afin d’épargner pour une mise de fonds (23 %, comparé à 20 %, pour l’épargne prenant 6 ans et plus). Ils sont plus nombreux à se déclarer inquiets de rater la maison idéale s’ils n’ont pas épargné assez pour la mise de fonds (60 %, comparé à 54 %).
  • Moins de demandes préautorisées avant d’amorcer la recherche d’une maison (54 %, comparé à 62 %). Un plus grand nombre de répondants attendent plutôt de trouver une maison convenable et vérifient leur capacité à en assumer les coûts. Cet obstacle surmonté, les acheteurs commencent à négocier le prix de la maison (30 %, comparé à 21 %).
  • Moins d’épargne dans des comptes non enregistrés (65 %, comparé à 69 %), le retrait des comptes d’épargne libres d’impôt (CELI) étant en hausse (29 %, comparé à 24 %), alors que l’utilisation des REER demeure inchangée.
  • Au renouvellement de l’hypothèque, les acheteurs d’une première maison sont moins susceptibles d’invoquer les taux d’intérêt comme raison de conserver le même prêteur (27 % comparé à 34 %) ou de changer de prêteur (36 % comparé à 59 %).»

Photo: istock.com