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Maison bien ventilée = santé

Dans le billet « Permettez à vos enfants de mieux respirer », je vous avais parlé d’une étude scientifique qui avait établi, une fois de plus, un lien de cause à effet entre nos maisons trop étanches et l’augmentation des maladies des voies respiratoires chez les enfants.

L’étude a été menée par une équipe de scientifiques canadiennes dirigée par le docteur Tom Kovesi, spécialiste des maladies respiratoires infantiles au Centre hospitalier pour enfants de l’Est à Ottawa.

L’étude s’est déroulée à Nunavut, dans la région de l’Arctique, où se trouve le taux d’hospitalisation le plus élevé de la planète en ce qui a trait aux enfants atteints d’une infection virale respiratoire grave.

Je suis tombé sur l’étude par le biais d’un communiqué de presse diffusé par l’entreprise Venmar Ventilation, partenaire de l’expérience scientifique avec la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL), un organisme gouvernemental.

Je laisse le soin à Venmar Ventilation de nous raconter le cœur de l’expérience.

« En collaboration avec la Société d’habitation du Nunavut, les chercheurs ont étudié des résidences dans quatre communautés. À la suite d’une recherche visant à trouver des VRC capables de fonctionner par un froid extrême (-40 oC) et après avoir obtenu les consentements nécessaires, les maisons ont été équipées d’unités VRC Constructo 1.0 fabriquées par la société Venmar Ventilation inc. Environ la moitié des appareils ont été modifiés pour donner l’illusion qu’ils généraient un apport d’air extérieur alors qu’en réalité ils ne faisaient que recirculer l’air ambiant. Ceci a permis d’établir une comparaison entre plus et moins de ventilation. Au cours de la période d’étude, les chercheurs ont consigné les niveaux de ventilation, la concentration de CO2, la température, l’humidité ainsi que les visites au centre de santé communautaire pour cause de maladies respiratoires chez les enfants. »

Conclusion : une maison ventilée réduit les symptômes des maladies respiratoires, comme l’explique le Dr Kovesi : « D’abord, le taux moyen de CO2 observé dans les maisons munies d’un VRC actif était inférieur de 33 % à celui des maisons avec ventilateur placebo (débranché). La concentration de CO2 dans l’air intérieur est importante car elle reflète l’état de la ventilation d’une résidence et nos recherches antérieures ont démontré qu’il existe un lien entre un taux de CO2 intérieur plus élevé (ou ventilation réduite) et un risque accru d’infection des voies respiratoires inférieures chez les enfants. Les taux de sibilance et de rhinites déclarées étaient également significativement moindres chez le groupe utilisant un VRC actif. »

Il ajoute : «Les VRC réduisaient aussi de façon significative l’humidité relative. Les maisons dans le cercle arctique sont sèches et l’intervention avait tendance à rendre l’air intérieur encore plus sec ».

Le mot de la fin revient à Don Fugler, chercheur principal à la Société canadienne d’hypothèques et de logement : « Les maison bien ventilées abritent des personnes en meilleure santé et présentent moins de détériorations attribuables aux dommages causés par les moisissures. Cela vaut l’effort… Pour les maisons neuves, le système le plus économique à opérer est un échangeur d’air à récupérateur de chaleur (VRC) avec conduits d’air. Les VRC devraient continuellement évacuer l’air des salles de bains, de la cuisine et du sous-sol tout en apportant de l’air frais dans les chambres et les autres pièces habitées ».

Le résumé de l’étude se trouve au :  https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/19719534?itool=EntrezSystem2.PEntrez.Pubmed.Pubmed_ResultsPanel.Pubmed_RVDocSum&ordinalpos=4

Pour le VRC : www.etudeairsain.com

(Photo Carolinades.com)