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Locatif : taux d’inoccupation en baisse

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Après deux années de hausse, le taux d’inoccupation moyen des appartements locatifs traditionnels a baissé au cours de 2017, passant de 3,7% en octobre 2016 à 3,0% en octobre 2017, dans les centres de 10 000 habitants et plus au Canada.

Ces données incluent les logements destinés à la location et les copropriétés offertes sur le marché locatif.

Gustavo Durango, analyste principal de marché à la Société canadienne d’hypothèque et de logement (SCHL), explique: « À l’échelle nationale, la demande d’appartements locatifs traditionnels a augmenté plus rapidement que l’offre, si bien que le taux d’inoccupation est redescendu au niveau où il se situait avant les hausses des deux années précédentes, a déclaré Cette demande s’explique par le bilan positif exceptionnellement élevé de la migration internationale, l’amélioration de l’emploi chez les jeunes ménages et le vieillissement continu de la population. »

Voici des données importantes rapportées intégralement.

  • Depuis octobre 2016, le nombre d’appartements construits spécialement pour le marché locatif au Canada a augmenté d’à peu près 23 000 ou de 1,2 %, soit environ moitié moins que d’octobre 2015 à octobre 2016.
  • Le loyer mensuel moyen des appartements de deux chambres du marché locatif primaire s’établissait à 989 $ dans les grands centres du Canada.
  • Les loyers les plus bas ont été observés à Trois-Rivières (594 $), Saguenay (605 $) et Sherbrooke (631 $).
  • Au Canada, le taux de rotation moyen s’est élevé à 20 %, soit environ au même niveau qu’en octobre 2016. Celui du Québec a été inférieur à la moyenne nationale.
  • Pour l’ensemble des grands centres, le taux d’inoccupation moyen des copropriétés à louer est descendu de 1,9 % en octobre 2016 à 1,6 % en octobre 2017. Les villes de Québec (1052$) et de Gatineau (1 061 $). affichaient l’un des plus bas au pays.

L’Association des propriétaires du Québec (APQ) se montre inquiète du parc locatif québécois même si le taux d’inoccupation a baissé de 4,4% à 3,4%. Et déplore la concurrence déloyale des copropriétés qui grugent le marché.

Montréal 17,0 % contre 15,7 % en 2016
Québec 13,4 % contre 11,4 % en 2016
Gatineau 33 % (stable)

Taux d’inoccupation
Montréal 1,8%
Québec 3,9%
Gatineau 2,4%

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La raison : elles offrent du neuf alors que les immeubles locatifs traditionnels, faute de financement, prennent de l’âge.

«On revient à la même problématique : taux d’augmentation dérisoire, non seulement selon les critères de la Régie du logement mais également selon ce que le marché permet avec les taux d’inoccupation que nous connaissons, combinés à la hausse des coûts de construction, de rénovation et de mise à niveau, ainsi que des logements laissés saccagés, entraînent un marché locatif en péril», explique Martin Messier, président.

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