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Les temps sont durs pour les gazons

Au printemps dernier, je vous faisais part du défi que représentait pour moi la chasse aux vers blancs. Devinez quoi?

Digitaire sanguine (Rasbak, Wikipedia)
Digitaire sanguine (Rasbak, Wikipedia)

Cet automne, mon défi s’appelle la digitaire sanguine.

Mon gazon ne me laisse aucun répit.

En fait, les pelouses dégarnies, résultat des ravages causés par les vers blancs, ont été le terrain propice au développement de cette mauvaise herbe. Vous vous demandez si vous êtes du nombre des malchanceux?

Sachez que la digitaire sanguine est facilement reconnaissable par la teinte violacée qui la caractérise.

Mme Claude Gauthier, de Gauthier Fleurs et Jardins à Trois-Rivières, m’informe que cette plante est une annuelle. Elle s’éteindra donc de sa belle mort dès les premiers gels. Toutefois, elle aura eu le temps de disperser ses graines autour d’elle. C’est donc au printemps prochain que vous pourrez contrecarrer son retour en répandant un anti-germinal sur la pelouse. Cela empêchera les graines de la digitaire sanguine de germer et, donc, de pousser.  Le meilleur moment pour le faire est fin avril ou début mai.

N’allez pas penser que d’ici là vous êtes en congé d’intervention. Il est essentiel de semer du gazon dès cet automne afin qu’il puisse germer avant l’application de l’anti-germinal. Si vous attendez au printemps, il n’y a pas que la digitaire sanguine qui ne poussera pas.  La pelouse non plus ne poussera pas.

N’oubliez pas de bien arroser pendant la dizaine de jours suivant l’ensemencement de votre gazon. Mme Gauthier me signale également l’importance d’une bonne fertilisation afin de favoriser au maximum la croissance de la nouvelle pelouse.

Et si, comme moi, vous avez eu des vers blancs au printemps dernier, n’oubliez pas de faire un deuxième traitement aux nématodes. Cette application bénéficie, elle aussi, de plusieurs jours d’arrosage ou de temps pluvieux. Il faut bien que la pluie serve à quelque chose.

Source : Gauthier fleurs et jardins

Photo : de Rasbak – Wikipedia Commons