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Les risques de construire sur de l’argile

Construire sa maison sur un terrain argileux renferme un risque quant aux fondations. L’argile n’étant pas la substance la plus compacte, elles peuvent s’effondrer avec le temps. En période de gel intense ou de sécheresse notamment. Cela vaut pour les édifices bâtis dans la vallée du St-Laurent, la vallée de l’Outaouais et la région du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

La plupart de nos maisons étant dotées d’un soubassement, le risque est quasi nul. Mais la Régie du bâtiment du Québec nous rappelle qu’il est tout de même impératif de prendre quelques précautions dans certains cas. Exemples : la construction d’une cheminée en maçonnerie ou celle d’un garage dont la fondation se limite à une simple dalle de béton au niveau du sol.

Faire évaluer la consistance de l’argile par un expert pour déterminer la dimension maximale des fondations s’avère judicieuse. Car il y a de l’argile ferme et de l’argile molle. Vos fondations auraient-elles besoin de pieux ou de barres d’acier d’armature? Répondre à la question, c’est s’assurer que le bâtiment que vous construisez n’aura pas besoin d’être retouché à court ou moyen terme à cause d’un affaissement des fondations. 

Si vous construisez sur un sol argileux, vous devez aussi vous interroger sur les remblais excessifs, l’opération excavation, le choix des arbres à planter, et même le choix de l’entrepreneur (concernant une garantie disponible sur le marché).

Vous devez redoubler de prudence si vous décidez de construire sur un talus argileux. Imaginez l’impact des pluies diluviennes sur les pentes! Et même l’érection d’une piscine hors terre. La Régie du bâtiment du Québec prescrit aussi de bien s’informer par rapport aux règlements municipaux. 

La Régie du bâtiment du Québec apporte les réponses à toutes vos questions ou met à votre disposition les sources d’information requises. Suffit de taper les mots « sol argileux ».