Les maisons jumelées et les maisons en rangée ont désormais la cote auprès d’un peu plus de la moitié des acheteurs potentiels d’une propriété au pays.
C’est ce que révèle un sondage mené par la firme Pollara, au profit de BMO Banque de Montréal, entre le 10 et le 15 septembre derniers.
Pourtant, les appartements en copropriété et les maisons unifamiliales étaient les premiers choix de ces acheteurs. Pourquoi ce changement de cap?
Selon le communiqué de BMO, c’est parce que:
- Les trois quarts (76%) des acheteurs craignent que le marché des appartements en copropriété ne soit saturé, et qu’un tel investissement ne conserve pas sa valeur comparativement à une maison unifamiliale, jumelée ou en rangée.
- Les deux tiers (61%) ont dû envisager de nouvelles options après avoir vu ce qui était disponible dans la catégorie qu’ils avaient initialement choisie.
- Huit acheteurs sur dix opteraient pour une maison unifamiliale, jumelée ou en rangée plutôt que pour un appartement en copropriété, s’ils en trouvaient une dans leurs prix.
«En délaissant les maisons unifamiliales et les appartements en copropriété pour se tourner vers les maisons jumelées et les maisons en rangée, les acheteurs semblent vouloir leur part du gâteau tout en étant capables d’en profiter. Ils recherchent ainsi une cour où les enfants pourront jouer, mais aussi une maison qui ne fera pas exploser leur budget, notamment à Vancouver et à Toronto », explique Sal Guatieri, économiste principal, BMO Marchés des capitaux.
D’autre part, quatre acheteurs sur dix sont prêts à payer davantage, jusqu’à 21% de plus du prix qu’ils avaient en tête au départ, pour acquérir une propriété.
Pourquoi? Parce que:
- la majorité (86%) affirment que les prix de l’immobilier ont augmenté depuis qu’ils ont entrepris leurs recherches;
- huit sur dix (81%) comprennent maintenant mieux les prix actuels;
- plus de la moitié (56 %) ont pu économiser davantage afin d’augmenter leur mise de fonds.
Seulement 5% des acheteurs potentiels ont diminué leur mise de fonds initiale.
«Les prix de l’immobilier ont augmenté de 18 pour cent au Canada au cours des quatre dernières années », explique Luce Samson, directrice régionale, développement hypothécaire, BMO Banque de Montréal. « Avec les prix qui augmentent, ceux qui sont à la recherche d’une maison doivent s’assurer que leurs économies augmentent au même rythme, en particulier les acheteurs d’une première maison, car ils ne pourront tirer profit du prix de vente de leur propre propriété.»
Consultez le site BMO Banque de Montréal pour en savoir davantage.
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