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Le marché de la revente est au neutre

Le nombre de maisons vendues a augmenté en septembre pour undeuxième mois consécutif et le nombre de maisons à vendre est à la baisse surle marché. Voilà le portrait général du marché de la revente au pays selon ledernier rapport de l’Association canadienne de l’immeuble.

« Les ventes réelles (non corrigées des variantessaisonnières) réalisées à l’échelle nationale en septembre 2010 ont enregistrédes résultats de 19,8 p. 100 inférieurs au record atteint au cours du même moisl’an dernier; l’activité demeure toutefois en dessous des ventes rapportées enseptembre durant les trois années précédentes. On s’attend à que les ventesrecord enregistrées à la fin de l’année dernière et plus tôt cette annéerapportent des résultats annuels favorables au cours des mois à venir »lit-on dans le communiqué de presse.

« Les prix continuent à se stabiliser à l’échellenationale; le prix moyen, qui s’est établi à 331 089 $ à l’échelle nationale,est demeuré inchangé depuis l’année précédente. Le mois de septembre est ledeuxième mois d’affilée durant lequel le prix moyen est demeuré au même pointqu’il était il y douze mois », ajoute le communiqué.

Autre indice du marché de la revente : l’état de l’inventaire.« Le nombre de mois d’inventaire désigne le nombre de mois qu’il faudraitcompter pour vendre l’inventaire actuel au taux de ventes actuel. Il permet demesurer l’équilibre qui existe entre l’offre et la demande de logements. À lafin de septembre, le nombre de mois d’inventaire s’élevait à 6,6 mois àl’échelle nationale. Cela représente une baisse par rapport aux 6,9 moisrapportés en août, et aux 7,2 mois rapportés en juillet » rapporte lecommuniqué de presse.

Gregory Klump, économiste en chef de l’ACI, explique : « Lestaux des prêts hypothécaires ont accusé un recul au troisième trimestre, etcela a permis de soutenir les ventes au cours des derniers mois. Les tauxd’intérêt font du surplace, donc les maisons continueront à être abordables pourla plupart des consommateurs. 

« Compte tenu que les taux d’intérêt sont établis enfonction d’une perspective de croissance défavorable de l’économie et dusecteur de l’emploi, la confiance des consommateurs demeurera hésitante jusqu’àce que la perspective économique s’améliore l’an prochain. Entre temps, bonnombre de Canadiens et Canadiennes concentreront leur attention à réduire leursdettes, en prévision de l’augmentation des intérêts l’année prochaine. Il estdonc peu probable que, en raison des taux d’intérêt bas et stables, la demandeen logements ou les prix se mettent à monter en flèche, surtout aprèsl’accélération des achats résidentiels rapportée plus tôt cette année, quidevrait se poursuivre pendant un certain temps. »

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