Les baby boomers vieillissent, les enfants se préparent à recueillir leurs biens pour qu’ils puissent demeurer dans le giron familial.Même si j’ai traité du sujet en abondance sur ce blogue, je suis tombé sur un excellent article signé Josée Jeffrey dans le Journal de Montréal, édition du 5 novembre.
C’est l’histoire d’un père qui a désigné son fils comme légataire particulier de sa propriété récréative. Le fils se prépare à recevoir le chalet, le paternel perdant progressivement ses facultés. Il demande un éclairage à la chroniqueuse sur les mécanismes de la succession.
Fiscaliste, Josée Jeffrey lui fournit les réponses. Elle éclaire le lecteur sur le gain en capital qui résulte de la transmission légale du bâtiment, sur les conséquences fiscales, sur la notion de résidence principale et résidence secondaire, sur la meilleure décision à prendre.
À titre d’exemple elle écrit : « Votre père ne doit pas avoir gagné de revenu de location régulier pour se prévaloir de l’exemption derésidence principale Selon l’Agence du revenu du Canada, le revenu occasionnel tiré de la location n’empêche pas la résidence secondaire d’être désignée comme résidence principale. »
Elle renseigne le lecteur sur les trois dates à retenir dans le calcul du gain en capital, sur l’impact apporté par les rénovations au cours des années sur le gain en capital, sur les répercussions si jamais le père décide de donner son chalet à son fils de son vivant.
« Pour optimiser votre situation fiscale, évitez que votre père vous vende le chalet à un prix moindre. Cela aura un effet de double imposition »écrit-elle en expliquant pourquoi.
« D’autres stratégies peuvent être mises en place selon que la transaction soit réelle ou présumée. Devant toutes ces complexités, vous auriez avantage à consulter un professionnel pour obtenir la meilleure avenue possible », termine-t-elle.
Si l’article vous intéresse : https://www.tvanouvelles.ca/argent/