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Le béton drainant se faufile dans votre cour

L’asphalte, le béton conventionnel et autres produits de revêtement pour les entrées de cour voient un nouvel adversaire s’étaler à leurs pieds. Le béton drainant fait tranquillement son p’tit bonhomme de chemin parmi les pavés accessibles et risque de faire parler de lui au cours des prochaines années.

Le principe est simple : structuré comme un carré de « Rice Krispies », le béton drainant conduit les eaux de pluie directement vers le sol au lieu de les acheminer vers les puisards. L’être humain laisse donc la nature faire son travail au lieu de vouloir intervenir. C’est le cœur de la révolution environnementale qui n’en finit plus de durer.

De plus, l’utilisation du béton drainant permet de nourrir la nappe phréatique au lieu de surcharger le système d’égout et les usines de traitement des eaux des municipalités.

En optant pour le béton drainant, on laisse la terre s’arranger avec les contaminants que peuvent véhiculer les eaux de ruissellement. On la dit très efficace d’ailleurs dans ce genre de travail. Son taux de succès avoisine le 90%. Ce faisant, la terre détourne des rivières et ruisseaux les contaminants apportés par les eaux de ruissellement.

L’entretien du béton drainant se réduit à deux nettoyages par année. Ils consistent à libérer les pores de toutes particules avec un jet d’eau puissant. Parfaitement nettoyé, chaque mètre carré de béton drainant laisse passer 200 litres d’eau par minute à travers ses pores. Une vraie passoire!

Le béton drainant est utilisé pour le revêtement de chaussée. Conséquence : les routes sont plus sécuritaires parce que moins glacées, l’eau fuyant dans le sol au lieu de geler à la surface.

Le béton drainant fait partie des meubles en Europe depuis un siècle. Tout nouveau au Québec, il doit faire ses preuves avant de voir la masse populaire l’adopter. Pour le moment, il se limite à des parcs de stationnement et des segments de rue.

Pour en savoir davantage, on consulte le site de l’Association canadienne du ciment.