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Investir au Québec en 2017

Des investisseurs qui se tournent vers l’est du pays, une explosion de projets immobiliers à vocation mixte, des investisseurs à la recherche de maisons unifamiliales, une augmentation du nombre de locataires, une faiblesse du dollar canadien qui est la bienvenue, une croissance économique à venir à Montréal et à Québec et bien d’autres prévisions.

Elles se retrouvent toutes dans un récent rapport publié conjointement par l’entreprise PwC Canada et l’Urban Land Institute (ULI). Le rapport est vraiment complet. Il va des hôtels jusqu’aux stations-services en passant les immeubles à bureaux.

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Voici les principaux faits saillants rapportés textuellement:

  1. Les populations urbaines du Canada vont continuer d’augmenter et leurs besoins évoluent. Les projets à vocation mixte qui combinent des parties résidentielles, commerciales et de vente au détail poursuivent leur essor, et un constat s’impose de plus en plus : les promoteurs doivent améliorer la conception des espaces publics.
  2. L’abordabilité des logements est devenue l’un des principaux sujets de préoccupation au Canada. À Toronto et à Vancouver, les ratios d’endettement devraient se maintenir bien au-dessus de la moyenne canadienne. Des hausses importantes de l’immigration au cours des cinq prochaines années continueront de susciter une demande élevée et d’exercer des pressions accrues sur l’abordabilité, à moins que l’offre ne soit augmentée, non seulement à Toronto et à Vancouver, mais aussi dans le reste du pays.
  3. Les attitudes à l’égard de la location changent et les gens préfèrent rester locataires plus longtemps lorsqu’ils comparent les coûts et les avantages liés à l’achat d’une maison. C’est une tendance qui suscite un intérêt soutenu pour les logements locatifs et qui soulève des questions sur la taille des unités locatives et les infrastructures nécessaires (p. ex., écoles, établissements médicaux, garderies, etc.).
  4. Les sociétés immobilières doivent prendre d’importantes mesures pour s’adapter aux besoins croissants des clients en matière de technologie, autrement, elles risquent de prendre du retard. La technologie transforme également le marché de l’immobilier résidentiel. Les acheteurs et les locataires s’attendent de plus en plus à ce que les commodités et les immeubles soient plus efficients sur le plan énergétique et à ce qu’il y ait de nouveaux systèmes de gestion des déchets et d’économie d’énergie.
  5. Bien que la situation au Canada soit stable, les promoteurs, les investisseurs et les propriétaires fonciers se disent préoccupés par les incertitudes politiques et économiques à l’échelle mondiale. La plupart croient cependant que ces incertitudes, ainsi que la faiblesse du dollar canadien, continueront d’alimenter la demande immobilière au pays. Pour le moment, le Canada est perçu comme un pays stable et à faible risque pour les investisseurs.

Concernant la ville de Montréal, le passage du rapport se lit comme suit:

«Montréal continue d’absorber le parc de copropriétés de la ville, et les immeubles composés uniquement de copropriétés ont fait place à des complexes d’habitation à vocation mixte. De nombreuses autres mises en chantier sont prévues, surtout près des plaques tournantes des transports en commun, et la tendance veut que les investisseurs et les promoteurs collaborent davantage.»

Annie Labbé, évaluateur agréé, première vice-présidente, Services conseils immobiliers chez PwC Canada, va plus loin: « Le marché québécois varie encore sensiblement selon les régions, mais ce qui demeure constant, c’est la forte croissance économique des villes de Montréal et de Québec, les deux marchés les plus actifs de la province. La croissance économique favorise les investissements. Montréal et Québec offrent des options d’investissement dans le secteur non résidentiel, y compris une augmentation des projets à vocation mixte. À Montréal, cela répond aux besoins démographiques changeants.»

Photo: istock.com