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Hypothèque: des choix difficiles mais efficaces

Plusieurs Canadiens ont réussi à se débarrasser de leur hypothèque dès l’âge de  48 ans afin de  mettre le maximum d’argent de côté pour leur retraite, selon un sondage Harris-Decima commandé par la banque CIBC.

Ces Canadiens ont utilisé les procédés classiques: 52 % ont versé davantage d’argent lorsqu’ils se sentaient en moyens, 42 % ont augmenté leurs paiements à tous les mois, 40 % ont multiplié leurs versements hypothécaires au cours d’une même année.

C’est bien beau tout ça, direz-vous, mais où ont-ils pris l’argent, ces bienheureux propriétaires qui ont la chance de mieux préparer leur retraite? Nulle part en ce sens qu’ils n’ont pas travaillé davantage.

Ou bien ils ont réduit leurs dépenses, ou bien ils ont suivi à la trace chacune de leurs dépenses pour éviter des mauvaises surprises. C’est du moins l’explication de 78% de ces bienheureux propriétaires.

C’est ainsi qu’on apprend que 53 % d’entre eux ont résisté aux gros achats jugés non nécessaires après analyse, 53 % ont établi un budget pour mieux repérer leurs dépenses, 49 % ont réduit leurs dépenses courantes: restos et autres sorties.

Photo Atilin Wikipedia (plage Aruba)

Les plus intrépides de ces bienheureux propriétaires, soit 38% d’entre eux, ont poussé l’audace jusqu’à se priver de vacances. C’est peut-être la mesure la plus déchirante qui soit car elle risque de diminuer la performance au travail  -source de revenu- ou d’affecter la qualité de la vie familiale.

Par contre, CIBC rappelle qu’il existe des solutions moins douloureuses. Deux exemples: utiliser son remboursement d’impôt ou verser une augmentation salariale en début d’année  pour accélérer le paiement de l’hypothèque.

Quoi qu’il en soit, il ne faut pas oublier que la faiblesse actuelle des taux d’intérêt ne sera pas éternelle. On prévoit même une hausse graduelle au cours des prochains mois. Il est donc toujours temps d’en profiter avant que les emprunts ne deviennent plus difficiles.

Et, comme le signale la CIBC: «Certains Canadiens ayant aujourd’hui réglé totalement leur hypothèque l’ont contractée à la fin des années 80 ou au début des années 90, alors que les taux d’intérêt étaient parfois supérieurs à 10 %, et ils ont tout de même réussi à rembourser entièrement leur hypothèque avant même, en moyenne, d’avoir atteint la cinquantaine.»