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Gros flirt entre la récession, le beau temps et le cocooning

 

Récession + beau temps = cocooning à la puissance dix!

Moins d’argent pour sortir, donc plus de temps à passer à la maison en famille. Et quand l’été se met de la partie, les cours arrière et les salles de jeux s’animent.

Chez le couple, on connaît la chanson. Quand le printemps s’amène avec son air qui se réchauffe, ses oiseaux qui chantent et ses fleurs qui poussent, le couple « dégèle » après un hiver qui paraît toujours plus long que les précédents. Quand les chaleurs d’été approchent, le cocktail devient explosif! Ça risque de faire boom au moindre contact!  

Quant au célibataire, homme ou femme, il part à la chasse le long des trottoirs et sur les terrasses en espérant revenir avec une âme soeur, histoire de faire du cocooning à deux.

Le phénomène est biologique. Comme la plupart des animaux, la température a une influence sur l’être humain à mesure que les saisons défilent. Au printemps, ce sont les journées plus longues, donc plus de soleil. Imaginez l’effet quand l’été se pointe!  

Mais cette année, c’est particulier car l’été est venu accompagné. À son bras se dandine la récession avec ses bons et ses mauvais côtés. Dans ce cas-ci, il s’agit d’un bon côté puisque selon un article de l’Associated Press, la récession fait naître des petits plaisirs chez plusieurs familles américaines.

Obligées de rester à la maison faute de budget, beaucoup d’Américains redécouvrent le plaisir de vivre en famille. On s’offre des petits cadeaux, on se paye du chocolat (les ventes sont en hausse!) et des expériences culinaires.

Le jardinage redevient populaire. L’Association nationale du jardinage s’attend d’ailleurs à une augmentation annuelle de 40% quant au nombre de potagers. Les ventes de graines de légumes ont explosé!   

Chez le couple, l’impact est encore plus spectaculaire. On dit que la récession a fait monter les ventes de condoms de 5% au premier trimestre de 2008 au pays de l’Oncle Sam. Et les sites de rencontre? Du jamais vu comme  performance chez Match.com en sept ans d’existence!

Gageons qu’au Québec, le portrait doit être assez semblable.