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Les jeunes ont besoin d’aide

Les jeunes d’aujourd’hui ont-ils plus d’argent que les boomers à leur âge? C’est un débat qui fait rage chez nous depuis trois ans. D’un côté, deux boomers de 57 ans; de l’autre, une jeune fille de la génération Y (post-boomers), âgée de 32 ans.

Si les jeunes ont plus d’argent, en toute logique, il leur est plus facile de s’acheter une maison que les boomers à leur âge. En tout cas, ce ne serait pas plus difficile.

Si les jeunes (18 à 34 ans) ont moins d’argent que les boomers au même âge, nous n’avons qu’à leur souhaiter bonne chance. Ils ne sont pas près de devenir propriétaires. Le Québec gardera encore longtemps sa réputation de «province de locataires».

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Selon de nombreux sondages publiés sur le sujet dans les trois dernières années, les jeunes d’aujourd’hui feraient autant d’argent, sinon plus, que les boomers à leur âge. La différence est…… qu’ils dépensent davantage. Épargner leur est difficile.

Or, voilà qu’un sondage de la banque CIBC nous apprend que trois Canadiens sur quatre croient qu’il est plus difficile pour les jeunes d’aujourd’hui de devenir propriétaires, et un sur deux vont jusqu’à dire que les jeunes ont besoin d’un coup de main pour y parvenir. Des données du sondage sont fort intéressantes.

  • 77 % des Canadiens pensent que l’achat d’une maison est plus difficile pour les jeunes Canadiens aujourd’hui que ce l’était pour les générations précédentes.
  • 56 % des Canadiens affirment qu’il faut faire quelque chose pour aider les jeunes Canadiens à accéder au marché de l’immobilier, soit : 68 % des Canadiens de 18 à 34 ans, 52 % des Canadiens de 35 à 54 ans, 51 % des Canadiens de 55 ans et plus.
  • 16 % des Canadiens de 18 à 34 ans ont déjà acheté une maison.
  • 64 % des Canadiens de 18 à 34 ans déclarent que l’achat d’une maison fait partie de leurs projets. De ce nombre : 63 % ont l’intention de le faire au cours des cinq prochaines années; 44 % n’ont pas encore commencé à épargner pour leur mise de fonds.
  • 54 % des post-boomeurs ayant l’intention d’acheter une maison estiment qu’épargner assez d’argent pour constituer la mise de fonds requise représente l’obstacle le plus important à l’accession à la propriété. Les autres obstacles sont l’absence de sécurité d’emploi et d’un revenu suffisant pour faire les versements hypothécaires (53 %), la hausse des prix de l’immobilier (46 %), la gestion de priorités financières concurrentes, notamment le remboursement des dettes (45 %).

Le sondage auprès de 864 Canadiens de 18 à 34 ans a été mené du 15 au 20 avril par la firme Forum Angus Reid. Celui auprès de 1500 Canadiens adultes a été menés du 19 au 20 avril, par la même firme.

 

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