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Escalier sécurisant pour parents vieillissants

La population vieillit à un rythme inquiétant. Si les personnes âgées ne vivent pas en résidence, ou bien elles vivent seules dans leur maison, ou bien elles vivent avec leurs enfants. Dans les deux cas, elles perdent progressivement leur mobilité et leur autonomie. Les jambes sont moins solides, l’équilibre est plus précaire, le pied moins sûr. L’escalier devient donc un endroit dangereux.

La Société canadienne d’hypothèque et de logement vous propose une panoplie de trucs pour rendre la traversée de l’escalier moins aventureuse.

Exemples : éviter les motifs décoratifs sur les marches car ils créent de la confusion au niveau des yeux. On peut aussi tracer une bande de couleurs flamboyante au bord des marches pour les rendre plus repérables.

Toujours s’assurer que l’escalier baigne dans un éclairage uniforme et constant sans oublier la pose d’un interrupteur au bas de l’escalier.

S’arranger pour que les marches épousent bien le pied en réduisant les obstacles : marches trop étroites, hauteur inégale, surface trop molle.

Opter pour un revêtement antidérapant. C’est encore mieux si vos parents portent des pantoufles antidérapantes. La combinaison des deux annulera tout glissement.  

Éviter les petits tapis au haut comme au bas de l’escalier et installer une main courante de chaque côté en ce qui concerne les escaliers tournants.

Fixer des indicateurs tactiles pour aviser vos parents qu’ils sont arrivés au bout de l’escalier ne serait pas une mauvaise idée.     

La SCHL propose d’autres conseils dans le document Comment prévenir les chutes dans les escaliers sur le site www.schl.ca

Si vous vous apprêtez à rénover votre escalier, voici un billet écrit l’automne dernier. En espérant qu’il vous soit utile.

 Les hauts et les bas de la restauration d’un escalier

Le coffre à outils au bout du bras, Gérard regarde l’escalier. Bah! se dit-il, ce n’est qu’un escalier! Sûr que je peux le refaire! N’importe qui peut refaire un escalier! Des heures plus tard, Gérard frappe le coffre à outils du pied, s’éloigne en grognant et saute sur le téléphone. Eh le beau-frère, peux-tu venir m’aider?

Notre Gérard est tombé dans le panneau comme bien d’autres! Refaire un escalier, c’est plus compliqué qu’on ne le pense. Surtout s’il s’agit d’un escalier ouvert qui est appelé à redéfinir le style de votre maison. Eh oui, vous avez bien lu! Un escalier restauré est capable, à lui seul, de revamper l’intérieur de votre maison. Suffit d’y penser…et de consulter un expert!     

Restaurer un escalier exige de bonnes connaissances en calcul, une facilité pour les mathématiques et un don pour le bricolage. Et puis, comme dans n’importe quel travail de rénovation, souvenez-vous qu’une bonne planification permet de sauver temps et argent.
Dès le début, la question qui tue! Quel matériau de recouvrement choisir? Le choix est multiple : tapis, béton, céramique, plancher laminé, vinyle, fibre de verre, bois pressé, bois franc (chêne ou merisier, vernis ou teint?)

Pour faire le bon choix, vous devez répondre à six questions. Quel est le budget disponible? L’escalier est-il appelé à jouer un rôle majeur dans le cachet décoratif de votre maison? Quel est l’achalandage? Aurez-vous le cœur de le refaire dans quelques années? Etes-vous disposé à consacrer des heures à l’entretien? Et finalement, avez-vous l’habitude de monter et de descendre les marches d’un escalier, pieds nus?  

Le bois franc, c’est beau et abordable, mais il faudra le laver régulièrement pour prolonger la qualité du vernis. Le plancher laminé (bois flottant), c’est pas cher, facile à installer et à entretenir. Par contre, il s’usera rapidement si le trafic se fait intense sur les marches. En passant, on évite de superposer un plancher laminé sur du tapis. 

Le tapis se fait attrayant par la variété des couleurs et des motifs. De plus, il est insonore, antidérapant et, comble du bonheur, c’est de la ouate sous les pieds! Sauf qu’il s’use vite avec les années. Il ternit et finit par sentir mauvais, surtout si les petits pieds qui le fouleront seront nombreux. 

La céramique brille par son choix des couleurs et vous pouvez toujours installer un antidérapant pour prévenir les glissades. Le matériau est coriace et facile d’entretien mais il est froid pour les pieds. L’entretien du vinyle est enfantin, mais le matériau est reconnu pour se détériorer rapidement au soleil.  
Opter pour le béton veut dire détruire l’escalier et le reconstruire. Par contre, les avantages de ce matériau sont connus de tous : facile d’entretien, résistant au temps qui passe, antidérapant avec sa surface rugueuse. Esthétiquement parlant, il est discutable.    
Pour les très petits budgets, reste la solution la moins onéreuse: appliquer une nouvelle peinture sur les marches et contremarches en bois en y glissant une substance qui rendra la surface antidérapante. Au préalable, il faut avoir sablé le vernis ou la peinture déjà en place. Autre procédé peu coûteux : changer les barreaux de la rampe pour quelque chose de plus « in » ou encore ajouter un tapis dans la partie centrale de l’escalier seulement.

Rappelez-vous que la hauteur des marches doit être de 7 à 9 pouces et que toutes les marches doivent être de même dimension pour éviter les pertes d’équilibre, surtout si des personnes âgées habitent votre maison.

Inutile de vous dire qu’on parle ici d’un escalier droit. Si vous désirez un escalier tournant ou de mezzanine, c’est une autre paire de manche. Au fait, sachez que des escaliers faits sur mesure, ça existe!

Et s’il s’agit d’un simple escalier menant au sous-sol, on s’entend que Gérard peut s’en occuper! Avec l’aide de son beau-frère. Au fait, sait-il calculer l’hypoténuse? Est-il familier avec la notion de racine carrée? Pas sûr!
Internet fourmille de sites consacrés à la restauration d’un escalier. Ceux de Rona, la Société d’habitation du Québec et www.larenovation.ca ont retenu notre attention. Aussi,  certains guides de rénovation d’escalier sont disponibles en ligne ou en librairie.