La première est près de chez nous. C’est la John P. Robarts Research Library, située sur le campus de la Toronto University. On lui a collé un surnom qui lui va à merveille: la Fort Book, que l’on traduira librement par «forteresse du livre».

[caption id="attachment_11882" align="aligncenter" width="580"]iStockphoto Toronto University Robarts library. Photo: iStockphoto[/caption]

La tour massive qui se dresse devant la façade principale ressemble drôlement à un pilier de défense. De plus, l’utilisation du béton comme premier matériau augmente l’effet de masse. L’édifice a servi de site de tournage à titre de prison, d’espace infesté de zombies et de lieu de passage d’extra-terrestres.

Un bémol par contre: remarquez les nombreuses lignes verticales qui entraînent le regard vers le haut. Les fenêtres étant également verticales, cela fait dire à une référence de Wikipedia que c’est comme si l’immeuble voulait arracher les étudiants et autres visiteurs du vacarme au sol pour les projeter vers un espace où règne le pouvoir mystérieux et étrange des mots (traduction libre).

Restons dans l’étrange et le mystérieux. Avez-vous lu Au nom de la rose d’Umberto Eco? Ce livre est un classique parmi les romans policiers. Eco a écrit une grande partie de l’histoire dans cet immeuble. Selon Wikipedia, il s’en serait inspiré pour décrire la bibliothèque secrète qui se trouve dans son roman. [……]

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[caption id="attachment_11797" align="alignright" width="307"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

Ce billet est la suite du billet Les Russes vivent en appartement. Nous poursuivons avec des extraits du bouquin Vivre en Russie:

-Au moment de la signature du contrat de location, il convient en général de payer un mois de loyer d’avance au propriétaire, un mois à l’agence (immobilière) et un mois pour le dépôt de garantie.

-Chaque été, toutes les villes du pays sont tour à tour privées d’eau chaude pendant une dizaine de jours, ou parfois plusieurs semaines, afin de pouvoir entreprendre, quartier par quartier, les travaux d’entretien annuel sur les canalisations. En Russie, le système d’approvisionnement en eau chaude date de l’ère soviétique. [……]

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La Sibérie, les goulags, les froids polaires, les babouchkas à la mine sévère, la vodka qui coule à flots, les méchants tsars, les méchants communistes, le KGB, la mafia, la corruption, la xénophobie, l’homophobie, l’agression en Ukraine, voilà ce que le mot Russie évoque dans la tête de la plupart des gens. Du moins, c’est l’impression qu’on a.

Les Russes? Ils sont froids avec leurs yeux délavés. Ils sont antipathiques. Peut-être même cruels. Vaut mieux se méfier d’eux.

Tout ça n’est pas totalement faux, mais c’est loin d’être totalement vrai. D’abord, il y a la presse occidentale qui, de par la nature de son travail, ne nous rapporte que les mauvaises nouvelles venant de Russie. Ensuite, il y a l’intense propagande américaine contre la Russie depuis un siècle.

Mais surtout: qui d’entre nous compte un Russe dans son entourage? Un voisin, un ami, une connaissance de longue date avec qui on échange depuis des années.

Alors, gardons-nous une petite gêne et avouons-le: nous connaissons mal les Russes.

La journaliste Maureen Demidoff, elle, connaît bien les Russes. [……]

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Pour une raison quelconque, vous avez perdu votre maison. Vous décidez d’en construire une nouvelle. Sera-t-elle identique à celle que vous avez perdue?

[caption id="attachment_11774" align="alignright" width="300"]Vukovar, Franjo Tudjman Square. Wikipedia Mazbin. Vukovar, Franjo Tudjman Square. Wikipedia Mazbin.[/caption]

Évidemment non, que je vous entends répondre. Qui serait assez fou pour faire une chose pareille! D’abord, où est l’intérêt? Ensuite, pourquoi ne pas profiter de l’occasion pour vivre dans une toute nouvelle maison? La vie est si courte et les maisons coûtent si cher à construire.

Difficile de vous contredire. S’il s’agit d’une résidence des plus communes, genre bungalow, il n’y a effectivement aucun intérêt. Une villa? Même pas. Les modèles et styles sont tellement nombreux. Pourquoi ne pas passer à autre chose?

La romancière Isabelle Graitson, elle, n’y souscrit pas tout à fait. Il y a des circonstances exceptionnelles. Et à lire son roman Le cantonnier de Vukovar, on est porté à penser que l’histoire du propriétaire, appelé Viktor, relève d’un fait vécu. En tout cas, je ne serais pas surpris.[……]

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Admirateurs et admiratrices de la dame du crime, avez-vous remarqué le nombre de titres des romans ou courtes histoires d’Agatha Christie portant le mot «maison»?

[caption id="attachment_11768" align="alignleft" width="300"]Photo Wikipedia d'Edwardx du 58 Sheffield Terrace, Kensington, London Photo Wikipedia d’Edwardx du 58 Sheffield Terrace, Kensington, London[/caption]

C’est assez surprenant. L’une de ses toutes premières histoires écrites s’appelait, semble-t-il, La maison de la beauté. Puis, il y a La maison biscornue, La maison du péril, La maison de Shiraz (l’un des romans préférés de l’auteure) et les autres.

Dame Agatha ne s’en cachait pas. La vue d’une maison faisait naître parfois dans sa tête le début d’une nouvelle histoire. Ce devait être une sensation fort agréable que de réussir à combiner deux passions: celle de l’écriture et celle de l’habitation.   [……]

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[caption id="attachment_11681" align="alignleft" width="320"]iStockphoto iStockphoto[/caption]

On dit qu’elle est l’auteur le plus lu dans le monde, tout genre confondu. Donc, nombreux parmi vous doivent être les admirateurs et admiratrices de celle qui a créé les détectives Hercule Poirot et Miss Marple. Savez-vous qu’Agatha Christie nourrissait une passion folle pour les maisons?

À un moment de sa vie, elle était à la tête de huit résidences. Elle achetait des maisons délabrées à Londres, les retapait et les revendait, meubles inclus. Parfois, elle les louait ou les habitait avec son second mari.

Plus d’une fois elle a vu des maisons se construire dans sa tête si elle croisait un site idéal durant ses nombreux voyages.

Enfant, elle s’amusait à «construire des maisons avec des serviettes de bain drapées sur des chaises et des tables pour constituer des résidences dont nous émergions à quatre pattes», écrit-elle dans son autobiographie.

La petite Agatha adorait sa maison de poupée. Elle acheta tant de meubles qu’elle réclama une deuxième maison. Sa mère lui offrit un placard en guise de pièce d’agrandissement. Agatha plaça la première maison sous le placard, ce qui donna une résidence à six étages. Une fois par semaine, les personnages habitant la maison étaient appelés à déménager. Agatha adorait les déménagements.

Elle a vécu en appartement avec son premier mari. Elle a connu les affres de la pénurie de logement et des loyers trop élevés. Elle a passé un temps fou à éplucher les petites annonces dans les journaux.

Elle a connu la vie en banlieue, puis ce fut l’achat de la première maison. Il a fallu magasiner. Une corvée, vous dites? Pas du tout. La recherche d’une maison était l’un de ses passe-temps préférés.[……]

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Ce billet est la suite du billet Résidence et prestige en Corée du Sud où j’ai commencé à vous donner un aperçu de la culture coréenne dans le secteur de l’habitation.

[caption id="attachment_11665" align="alignleft" width="331"]Maisons Corée du Sud. iStockphoto Maisons Corée du Sud. iStockphoto[/caption]

Autres particularités:

  • Les immeubles locatifs, souvent de taille gigantesque, sont beaucoup plus nombreux que les maisons.
  • Très souvent, les maisons sont soit minables, soit tellement luxueuses qu’un mur de trois mètres de haut s’élève autour de la propriété à des fins de sécurité.
  • La maison intelligente est très avancée en Corée. Exemple: écrans et boutons règlent la température de la cuvette de la toilette et celle de la douche.
  • Les studios sont rares car les jeunes célibataires vivent avec leurs parents.

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