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Le béton contre la météo extrême

Le Québec vient de sortir d’une crise reliée aux inondations. Selon les experts, les catastrophes naturelles vont se multiplier sous la pression des changements climatiques. Le béton risque de devenir un matériau fort populaire.

L’Association canadienne des producteurs de maçonnerie en béton soutient qu’il faut s’attendre à une augmentation des normes et des standards dans le milieu de la construction au cours des prochaines années. Elle cite l’exemple de…

…l’Alberta et de la Colombie-Britannique où les gouvernements ont légiféré pour imposer une garantie de cinq ans après les ravages causés par une épidémie d’infiltrations d’eau dans des copropriétés ces dernières années.

L’Association rappelle que les assureurs refusent souvent de couvrir les risques reliés aux catastrophes naturelles. Dans le cas contraire s’enclenchent souvent des rondes de négociations qui n’ont rien d’agréable pour les propriétaires.

L’Association rapporte une déclaration du Bureau d’Assurance du Canada (BAC), selon qui « dans notre ère d’évènements météorologiques extrêmes, les pertes catastrophiques annuelles sont à 1 milliard de dollars – dont la plupart sont attribuables aux dommages liés à l’eau. »

Le béton, aux yeux de l’Association, représente un matériau fort valable pour rendre nos constructions plus robustes et plus solides. Pour mieux illustrer la robustesse du béton, l’Association rappelle que, dans les cas d’incendie, les panneaux de cloison sèche (bois) se retrouvent rapidement au sol. Les assemblages de béton, eux, restent debout et sont peu affectés.

Le béton est effectivement reconnu comme un matériau résistant, durable, imperméable, massif et facile d’entretien. Il peut tenir tête aux intempéries extrêmes comme les inondations, le verglas, les vagues de chaleur extrêmes ou les tornades.

La méthode de coffrage en béton isolé représente un bon exemple. On remplace le coffrage de bois par un coffrage en polystyrène expansé (isolant rigide), autant pour les fondations que pour les murs des étages hors-sol. Le coffrage fait partie intégrante du mur car il demeure en place après les travaux de béton. Un béton coulé adéquatement dans un coffrage isolant, ayant mûri dans des conditions idéales, offre un produit pratiquement indestructible.

Le béton n’est pas un matériau naturel, comme le bois ou la pierre. Il est donc moins écologique. Par contre, l’industrie a fait des avancées surprenantes pour rendre le matériau moins polluant. Et le béton ne figure pas sur la liste noire des écologistes comme l’aluminium et l’asphalte.

Photo: istock.com