Le coût de la vie augmente plus vite que les salaires, les gens en général s’appauvrissent, les maisons coûtent les yeux de la tête, dans mon temps on avait plus d’argent, voilà le discours qu’on entend depuis des années et des années et des années.
Actuellement, le taux d’endettement des ménages atteint un niveau record au Canada. C’est la principale raison pour laquelle le ministre des Finances Bill Morneau a resserré l’accès à l’hypothèque et, par voie de conséquence, à la propriété.
Stephen Poloz, gouverneur de la Banque du Canada, l’institution qui dicte les taux d’intérêt, suit la situation de très près.
D’où vient ce taux d’endettement record? Les raisons sont multiples, on s’entend là-dessus, mais la plupart des gens reviennent avec le même refrain: les salaires n’augmentent pas tandis que le coût de la vie augmente.
C’est faux. C’est faux parce que c’est impossible. Nous entendons ce refrain depuis au moins quarante ans. Si c’était le cas, il y aurait longtemps que le système aurait flanché. Il faut que les gens dépensent pour qu’il y ait croissance économique. Et il faut que les salaires augmentent pour que les gens puissent dépenser.
Alors, d’où vient notre impression qu’il est de plus en plus difficile de joindre les deux bouts?
En jetant un coup d’œil dans notre réserve de références, nous sommes tombés sur un petit bijou qui répond à la plupart de nos questions. La journaliste Isabelle Ducas de La Presse a interrogé plusieurs experts sur le sujet.
Conclusion : nous nous sommes «créé» des besoins au fil des années dont un grand nombre ne sont pas essentiels. Si vous avez de la difficulté à épargner en vue de l’achat d’une propriété, essayez de faire la différence entre les besoins réels et les besoins non réels. Ce serait un excellent point de départ.
Lisez l’article de Mme Ducas. C’est un incontournable. Les experts fournissent des calculs. Vous pouvez même faire un test dans votre propre intérêt.
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