PUBLICITÉ

Allez-y! Mettez de la vie!

Source: Tamboa.com - Atelier Petite Californie

Suffit de faire le test. Avec des petits comme des grands enfants. Utilisez des instruments de musique comme élément de décor. Laissez-les traîner et observez les réactions.

Vous pensez peut-être aux djembé, flûte et synthétiseur? Intéressant. Mais connaissez-vous les tamböa, cajón et darbouka?

Le tamböa est l’un des plus discrets des instruments à percussion. Les concepteurs se sont inspirés des tambours à fente. De petite taille, le tamböa a plus d’un avantage. Nul besoin de traverser la mer ou le continent pour vous en procurer un.  Ils sont fabriqués au Québec avec des essences de cerisier et/ou de noyer noir.

Le tamböa est mélodieux avec un choix de gammes pentatoniques (cinq tons). Idéal pour les apprentis comme les grands musiciens. Il est facile à utiliser. On y joue avec un, deux ou trois mailloches parées de boules caoutchoutées (comme les SuperBall) ou tout simplement avec les doigts. Sa musicalité est toute en harmonie. Il ressemble aux coffres à cigares de marques prestigieuses. Il se marie bien aux décors de tout style et de tout âge.

Le cajón, quant à lui, peut servir de siège avec ses 50 cm de haut par 30 cm de profondeur et de largeur,  tout de bois enrobé. Une fois assis dessus, si l’envie vous prend de frapper la partie avant avec vos talons, ne vous gênez pas! Il aime ça! Il adore se faire tambouriner avec les mains aussi. Les Péruviens joueraient du cajón de cette façon depuis le 18e siècle.

Une hypothèse veut que ces caisses de résonance parallélépipèdes aient servi à la cueillette des fruits ou à la pêche des poissons au temps des esclaves.

Toutes sortes de matériaux se marient au cajón : cordes de guitare, clochettes, etc. Traditionnellement, le trou se situe à l’arrière, mais certains musiciens le placent sur le côté. Selon le matériau choisi et selon la position du corps par rapport à l’instrument – assis dessus ou allongé entre les jambes – l’instrument émet différents sons ressemblant aux bongos, guitares, basses, batteries, castagnettes, etc. Du rock de Boyce Avenue au flamenco du percussionniste brésilien Rubem Dantas (es), de grands musiciens de styles totalement différents ont utilisé et utilisent encore le cajón.

La darbouka – qui possède une dizaine d’appellations différentes – nous semble plus familière. Même si elle n’a aucun lien avec le djembé selon nos sources, elle fait partie de la famille des membranophones*. Avec plus de 3000 ans d’histoire, la darbouka est traditionnellement dotée d’une base de céramique avec une peau animale tendue qui couvre l’orifice du haut. Trop fragiles au transport et à l’humidité, ces matériaux ont cédé la place au bois et aux peaux synthétiques.

Lorsqu’on ne tambourine pas sur la peau tendue (*membranophone), nous pouvons la protéger avec un polymère rigide dit plexiglas (nom déposé) et s’en servir comme table d’appoint. De style égyptien ou turc, sa touche exotique attire l’œil et incite à converser ou à suivre le rythme universel de la musique du cœur!

À vous de laisser aller votre imagination en adaptant ces instruments à votre goût! Vous pouvez être certain que ces percussions donneront vie à votre décor et à votre habitation!

Merci à Gilles Perrault d’Atelier Petite Californie (Tamböa.com) et à Wikipédia pour les informations au sujet du cajón et de la darbouka.

Sources:

Tamböa

Darbouka

Cajon