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Les acheteurs sont chanceux au Québec

Pendant que des records sautent à Vancouver et à Toronto, rendant l’achat d’une propriété de plus en plus risqué, la facilité d’accès à la propriété demeure inchangée à Montréal et à Québec, et par conséquent ailleurs dans la province.

«Dans la région de Montréal, le coût de l’accession à la propriété en part du revenu des ménages n’a guère évolué au cours des deux dernières années, lit-on dans le dernier rapport trimestriel de RBC Banque Royale. Cette stabilité s’explique à la fois par la hausse modérée des prix et les gains modestes, mais constants, du revenu des ménages qui ont eu lieu pendant la période. La situation est restée stable du deuxième trimestre de 2016.» Un peu plus loin, les experts de RBC ajoutent: « À ce niveau, l’accessibilité ne devrait pas freiner les acheteurs dans la région…» Ils s’attendent à ce que l’offre de copropriétés, après un emballement du point de vue de la construction en 2014 et 2015, commencera à diminuer dans les prochains mois.

Pour la région de Québec, les experts de RBC Banque Royale ont noté une stagnation au cours des six premiers mois de 2016. Le marché étant nettement à leur avantage, les acheteurs avaient tout le loisir de prendre le temps qu’il fallait pour prendre une décision. L’offre excédait largement la demande.

Côté copropriété, les acheteurs ont l’embarras du choix. «Le nombre important de logements à vendre, en particulier dans le segment des appartements en copropriété, représente assurément un problème plus grand pour le marché», estiment les experts de RBC Banque Royale après une analyse en profondeur du marché et de ses tendances négatives.

Bref, comparativement aux points chauds que sont les régions de Vancouver et de Toronto où la flambée des prix fait des ravages, les acheteurs sont gâtés au Québec. Pour le moment.

Photo: istock.com