PUBLICITÉ

Hypotheque_1200x628

3 éléments à considérer avant de renouveler son hypothèque

Quand on parle d’hypothèque, tout le monde vise « l’offre du siècle ». S’agit-il du meilleur taux, du plus long terme, du plus petit paiement ? Votre meilleure stratégie de renouvellement ne sera pas nécessairement la même que le voisin. Voici pourquoi.

Le renouvellement hypothécaire est un moment tout indiqué pour réorganiser ses finances en fonction de ses projets de vie.

Voici 3 éléments à considérer afin de convenir d’une entente hypothécaire qui vous convient vraiment.

Hypotheque_1200x628

  1. Vos engagements financiers

Pour connaître votre marge de manœuvre budgétaire, calculez vos mensualités pour:

  • votre véhicule
  • le minimum mensuel à rembourser sur vos cartes et marges de crédit
  • vos prêts personnels (exemple : prêt étudiant)
  • d’autres paiements, telle une pension alimentaire, etc…

À savoir : un maximum de 40 % du revenu brut de votre ménage devrait être consacré au remboursement total de vos engagements financiers incluant votre paiement hypothécaire et les autres dépenses de logement (taxes foncières, taxes scolaires, coût d’énergie, etc.).

Vos paiements hypothécaires constituent une grande part de votre budget ?

Le taux fixe demeure le même tout au long du terme : les paiements sont stables et sécurisés sur la période déterminée. C’est particulièrement indiqué si vous ne pouvez absorber une augmentation de vos versements.

Votre budget vous permet d’absorber des variations de vos versements?

Le taux variable fluctue en fonction du taux directeur de la Banque du Canada : les paiements varient à la baisse ou à la hausse durant le terme. Historiquement, le taux variable s’avère à long terme souvent plus avantageux en coût d’intérêt et de remboursement du capital que les taux fixes ayant des termes de 4 ou 5 ans.

Vous partagez le paiement du prêt, mais vous n’avez pas la même flexibilité financière?

Combiner les taux fixe et variable permet de fractionner le financement en 2 ou 3 tranches de prêt. Le remboursement sera ainsi individualisé selon vos préférences en matière de durée du terme, de l’amortissement, de la fréquence des versements, etc.

  1. Vos projets futurs

Cinq ans, c’est court, mais dans un budget, ça peut être long. Quel terme privilégier: 1 an, 3 ans, 5 ans ou 10 ans ? Pour bien évaluer vos besoins et d’être paré aux imprévus, ayez une idée claire de ce qui s’en vient pour vous.

Vous pensez déménager?

« Si quelqu’un prévoit déménager dans 2 ans, il devient intéressant de regarder pour un prêt ouvert. Le taux d’intérêt sera un peu plus élevé, mais il n’y aura pas de pénalité hypothécaire lors de la fermeture du prêt », explique Patrick Champagne conseiller en développement au Mouvement Desjardins.

Vous planifiez agrandir ou rénover ?

Selon l’équité (ou avoir net sur la maison), vous aurez peut-être besoin de financement ou de refinancement hypothécaire. Même si le projet est prévu dans 1 ou 2 ans, pourquoi ne pas prévoir la solution de financement la plus avantageuse dès le renouvellement?

Vous voulez rembourser votre hypothèque plus rapidement ?

Planifiez un fonds d’épargne « maison » systématique dans un Compte libre d’impôt (CELI) ou un compte épargne en versant l’équivalent de 10 % ou plus du montant des paiements hypothécaires.

Utile pour faire face aux imprévus, ce montant, si inutilisé, peut servir à rembourser une partie de votre emprunt une fois par année:

  • Prêt fermé : sans indemnité jusqu’à 15 % du montant initial du prêt ou augmenter son versement jusqu’à le doubler
  • Prêt ouvert : aucune limitation

Quelle sera la solution la plus profitable? Tout dépend de votre capacité financière et le nombre d’années qui restent à payer. Par exemple, dans un contexte où les taux hypothécaires sont à 3% et que les placements REER offrent des rendements de 6%, il pourrait être plus avantageux de profiter des rendements, de cotiser au REER et d’appliquer le remboursement d’impôt sur votre prêt hypothécaire.

  1. L’état de santé du marché immobilier

« Même si la hausse rapide des prix en 2018 a rendu le marché immobilier résidentiel moins abordable au Québec, l’achat d’une propriété demeure un bon investissement dans le contexte actuel ».

– Hélène Bégin, économiste principale au Mouvement Desjardins

En effet, la conjoncture économique favorable pour les ménages, qui s’appuie par un faible taux de chômage autour de 5,5 % soutient l’activité résidentielle au Québec. La remontée des taux d’intérêt directeurs depuis la mi-2017 n’a pas ralenti le marché résidentiel jusqu’à maintenant.

L’important, en somme, c’est d’être prêt. À ce chapitre, voici plusieurs pistes explorer et à considérer. (https://www.desjardins.com/particuliers/projets-evenements/financer-habitation/renouveler-pret-hypothecaire-desjardins/index.jsp )

Dans tous les cas, votre conseiller en finances personnelles est votre meilleur allié pour vous proposer une solution sur mesure. https://www.desjardins.com/particuliers/prets-marges-cartes-credit/prets-hypothecaires/index.jsp

 

Source : Cet article a été initialement publié sur le site du Mouvement Desjardins