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Urgence pour le courtier immobilier

La migration des acheteurs, des vendeurs et des courtiers immobiliers vers le cyberespace et l’univers numérique est en  cours depuis longtemps, mais elle va s’accélérer dans un avenir très rapproché. Le courtier doit s’y préparer.
C’est la principale conclusion du rapport mondial de la HSBC, intitulé Au-delà de la brique : L’avenir de l’immobilier résidentiel,  issu d’une étude menée auprès de plus de 9 000 personnes dans neuf pays.

Selon le rapport, «le financement des entreprises consacrées aux technologies de rupture applicables à l’immobilier a passé de 221 millions à plus de 2 milliards de dollars US, de 2012 à 2016», ce qui fait dire à Larry Tomei, vice-président à la direction et responsable en chef des services bancaires de détail et gestion de patrimoine, Banque HSBC Canada, que «le secteur immobilier est mûr pour une innovation technologique radicale qui va transformer la façon dont les acheteurs abordent chacune des trois étapes principales du processus d’accès à la propriété : la recherche, le financement et l’achat.»

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Voici d’autres conclusions tirées de l’étude (rapportées intégralement) :
  1. Le marché de l’habitation à vol de drone. Avec 90 % des récents acheteurs de maison qui ont utilisé l’Internet pour effectuer des recherches, les Canadiens sont parmi ceux qui se tournent le plus vers les canaux numériques avant de faire leur achat (le Royaume-Uni étant au premier rang, avec 93 %, et la moyenne mondiale étant de 83 %). En effet, les experts avancent que les traditionnelles visites libres pourraient bientôt être chose du passé; avec de nouveaux outils faisant appel à la réalité virtuelle, les acheteurs pourront visiter davantage de maisons, faire une sélection et «vivre» dans une version virtuelle d’une maison pendant plusieurs jours, et ainsi en faire la véritable expérience avant d’acheter.
  2. «Nous ne sommes pas les droïdes que vous recherchez… à tout le moins, pas encore.» Bien que 11 % des Canadiens interrogés adhèrent à l’idée d’utiliser un robot-conseil comme un assistant virtuel ou un robot humanoïde pour obtenir des conseils en matière de prêts hypothécaires, les banques et les courtiers hypothécaires sont toujours perçus comme les sources les plus fiables (41 % et 35 %, respectivement)2. En ce qui a trait à leur façon de se renseigner sur les aspects financiers, près des trois quarts des nouveaux propriétaires canadiens (74 %) ont effectué des recherches en ligne pour connaître les options de financement offertes, ce qui correspond à la moyenne internationale.
  3. Agent immobilier 2.0 : le «gardien» du secteur devient un expert-conseil. Depuis longtemps, l’agent immobilier joue un rôle essentiel à l’étape de l’achat du processus d’accès à la propriété. Aujourd’hui, même cette partie très «humaine» du processus semble migrer vers le cyberespace : plus du quart des nouveaux propriétaires canadiens (29 %) disent avoir entamé la discussion avec un agent immobilier en ligne (moyenne internationale : 31 %).
  4. Pas d’humeur sociable? Vous n’êtes pas seul. Un peu plus du quart des répondants au Canada (27 %) affirment que le fait d’avoir à traiter avec de nombreux intervenants (l’agent immobilier, le notaire, le vendeur et le promoteur) est l’aspect le plus irritant du processus d’accès à la propriété, suivi des frais (23 %), de la négociation du prix (22 %) et de la compréhension des formalités juridiques (20 %). (Moyennes internationales : 37 %, 28 %, 29 % et 24 %, respectivement.)

Ça vous intéresse? Des experts de l’immobilier apportent des commentaires dans le rapport.

Photo: istock.com