Archives pour l'étiquette taux directeur

Fin septembre 2016, le gouverneur de la Banque du Canada Stephen Poloz déclarait dans un discours que les Canadiens devaient apprendre à vivre avec des taux d’intérêt bas.

[caption id="attachment_13248" align="alignleft" width="300"]iStock iStock[/caption]

Pour qu’un gouverneur de la Banque du Canada aille aussi loin dans ses propos, c’est qu’il se sent drôlement en confiance. Mais tous les spécialistes savent, y compris M. Poloz, qu’il suffirait d’un événement extraordinaire à l’échelle planétaire pour relancer les taux d’intérêt.

Or, dans les semaines suivant la déclaration, certaines institutions bancaires au pays ont timidement augmenté leurs taux hypothécaires, comme TD et la Banque Royale. Le geste allait à l’encontre de la déclaration de M. Poloz. C’était suffisant pour soulever l’inquiétude parmi plusieurs propriétaires et futurs propriétaires.

En novembre dernier, un événement extraordinaire appelé à bouleverser la planète s’est produit. Contre toute attente, Donald Trump est élu président des États-Unis. [……]

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L’année 2014 a laissé un léger goût amer avec des ventes résidentielles moindres qu’escomptées, motivant plusieurs analystes à prévoir une prudente augmentation de 2 % pour 2015. Or, malgré divers rebondissements économiques, le marché immobilier nous a réservé plusieurs belles surprises à l’échelle de la province au cours de cette année.

Taux directeur, dépréciation du dollar et emplois

Notamment, au grand étonnement de tous, la Banque du Canada a décidé, au début de l’année, de réduire son taux directeur à 0,75 %, favorisant ainsi une diminution des taux hypothécaires. Les répercussions de ce changement ont donné lieu à des termes plus bas et à de généreux rabais. De surcroît en juillet dernier, la Banque du Canada récidivait, faisant passer son taux directeur à 0,50 %. Si cette deuxième diminution n’a pas eu autant d’effet sur les taux hypothécaires que la précédente, elle a au moins eu le mérite d’influencer les banques canadiennes à réduire leur taux préférentiel respectif, aidant entre autres l’économie canadienne à retrouver de sa vigueur.

Également, au chapitre des facteurs influençant le marché, le domaine de l’emploi s’est montré particulièrement résistant aux fluctuations, affichant la création de plus de 80 000 emplois au Canada au cours de l’année.

[caption id="attachment_13098" align="aligncenter" width="580"]iStock iStock[/caption]

Plus de ventes que prévues et légère augmentation de prix

Si plusieurs anticipaient un faible accroissement des ventes résidentielles de 2 % pour 2015, comme mentionné plus haut, on dénotait déjà, à mi-chemin de l’année, une augmentation de 5 %. La Fédération des chambres immobilières du Québec (FCIQ) prévoyait même terminer l’année avec 6 % ou 7 %, annonçant du même coup que 2015 se clôturerait sans doute avec près de 75 000 propriétés vendues, une affirmation partagée également par la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).

Concernant les prix des propriétés auxquels plusieurs prêtaient une stagnation prochaine, ceux-ci ont enregistré une timide augmentation de 1 % selon la FCIQ au cours de 2015. À cet effet, la SCHL présageait « un prix moyen Centris® entre 260 000 à 280 000 $ pour cette année ».[……]

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