Archives pour l'étiquette Robert Charlebois

La fille de ma conjointe me dit : «Je ne comprends pas l’engouement pour le vintage. C’est tellement laid!»

J’ai des mauvaises nouvelles pour elle. Elle risque de trouver le temps long car une jeune professionnelle de la décoration de Québec a confié récemment à ma conjointe que le vintage ne s’essouffle pas. La mode est toujours là.

Faut dire que les goûts de la fille de ma conjointe sont résolument classiques. Par conséquent, le vintage ne fait pas partie de sa palette en décoration.

Reste que la question mérite réflexion. Pourquoi le vintage est-il si populaire? Et pourquoi l’est-il toujours après tant d’années?[……]

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Quand je pense cuisine, je pense René Lévesque. «Ti-poil», comme on l’appelait, adorait les assemblées de cuisine. C’est dans cette pièce qu’il aimait échanger avec son monde. Sa famille, ses amis, ses électeurs et électrices. Il s’y sentait à l’aise. Pas pour rien que Lévesque est largement considéré, même par plusieurs de ses adversaires, comme le premier ministre le plus populaire au Québec depuis les années 70, populaire dans le sens de près du peuple.

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Beaucoup d’hommes et de femmes politiques reconnaissent le «pouvoir» de la cuisine lorsque vient le moment de convaincre un électeur ou une électrice de voter pour leur parti. Échanger des idées et des arguments dans la cuisine au lieu de la salle de séjour, c’est un pas de plus vers l’intimité de la personne. Nous sommes plus faciles à convaincre devant un café ou un thé, surtout dans un espace restreint.

La cuisine est certainement la pièce la plus chaleureuse de la maison. Ce n’est pas un hasard si les plus beaux souvenirs d’enfance ont pour cadre la cuisine. La cuisine ce sont les odeurs, la chaleur, la proximité entre les membres d’une famille.[……]

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Durant les périodes intenses de création, John Lennon se levait tard à la maison après une longue nuit de répétition au studio d’Abbey Road.  Paul McCartney arrivait chez lui peu de temps après. Parfois, il tirait John du lit.

Dès le réveil, Lennon s’installait  souvent au piano ou à la guitare et se mettait à jouer. McCartney le suivait ou se pointait avec un air en tête qu’il fallait creuser. Puis on filait au studio. De retour à la maison le soir,  Lennon se mettait au piano ou à la guitare avant le dodo. C’était sa vie.

Je me souviens avoir lu que, parfois après sa sortie du lit, Robert Charlebois s’installait au piano. Parfois nu de la tête aux pieds, il cherchait la note qui lui avait échappé la veille au studio.  Pas étonnant qu’il ait chanté dans la chanson Ordinaire: «Ma vie à moi, c’est la musique.»

Au début des années 90, je suis allé à la maison du chef d’orchestre Guy St-Onge  pour réaliser une entrevue. L’homme est l’un des musiciens les plus accomplis au Québec. Il a été pendant des années le directeur musical à l’émission Ad Lib animée par Jean-Pierre Coallier. Il a aussi accompagné Gregory Charles en spectacle.
J’avais été frappé par le nombre d’instruments de musique dans les pièces de la maison. Au sol et aux murs. Il était évident que toute la vie de Guy St-Onge, même chez lui, tournait autour de la musique.

C’est bien beau la musique, mais il faut un endroit où jouer sans nuire à autrui. [……]

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