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Comment structurer votre recherche immobilière ?

Vive Internet! Vive les réseaux sociaux! Toutes les propriétés à vendre sont là, à l’écran. Que de temps gagné! Mais on s’aperçoit vite que, même à l’aide de mots clés, nous sommes débordés par le choix. On ne s’en sort pas. Internet ou non, il faut structurer sa recherche immobilière.

recherche immobilière - organisation -
Istock

La première question à vous poser, qui devient le premier critère de sélection, est la suivante : pourquoi vous lancez-vous dans la recherche immobilière ? Voulez-vous acheter une propriété? La réponse peut sembler aller de soi, mais c’est une illusion. Les besoins qui nous poussent vers l’achat d’une propriété sont nombreux. Certains sont prioritaires pour les uns, secondaires pour les autres. Nous avons déjà écrit sur ce sujet. Nous vous encourageons à lire le billet : « Qu’est-ce qu’une maison pour vous ?« 

Les étapes de la recherche immobilière

La réponse à la première question vous permet, dès le départ, d’éliminer un tas de propriétés et de mieux cibler votre recherche. De plus, elle vous conduit directement à la deuxième question: quel type de propriété voulez-vous? Si vous avez répondu à la première question en toute sincérité, vous aurez plus de facilité à répondre à la deuxième.

Troisième question. Quelle est la chose que vous ne voulez vraiment pas? Celle avec laquelle aucun compromis n’est possible. Celle qui aurait le don de vous empoisonner l’existence. Entretenir une cour arrière par exemple.

Quatrième question. Quel est l’atout d’une propriété dont vous avez absolument besoin pour bien vivre? Celui que vous jugez indispensable à votre bonheur. Vivre près d’un grand parc par exemple.

Suivent les autres questions. À quel endroit voulez-vous demeurer? Combien êtes-vous prêt à payer? Combien de pièces voulez-vous?

En procédant de cette façon, vous vous évitez les pièges dans lesquels beaucoup de propriétaires sont tombés. Exemples : acheter une maison en plein bois pour vivre dans la nature puis déprimer parce que l’horizon est nul, les arbres trop rapprochés détruisant toute perspective. Acheter une belle grande propriété puis déprimer parce qu’on se sent seul et perdu. Acheter une propriété en région une fois retraité puis déprimer parce qu’il faut aller à Montréal chaque semaine pour prendre soin de ses parents ou frères et sœurs qui ont des problèmes de santé. Acheter une copropriété puis déprimer parce qu’il faut répéter la même chanson aux copropriétaires que l’on croise tous les jours afin de se montrer poli et courtois.

La méthode que nous avons décrite est celle de la pyramide inversée. Chaque question à laquelle vous répondez vous permet de réduire le choix de propriétés à envisager tout en vous dirigeant vers la propriété convoitée. Son seul défaut : elle vous empêche de voir d’autres possibilités qui peuvent se révéler intéressantes. Ce qui, avouons-le, n’est pas une tragédie en soi.

Si vous avez un tempérament d’explorateur et que la patience est l’une de vos vertus, tournez-vous vers la méthode du losange. On élargit le champ de recherche au départ, on se donne un moment butoir pour y mettre fin et on adopte ensuite la pyramide inversée. Cela s’appelle avoir l’esprit ouvert.

Un conseil : c’est bien beau les sites Webs des agences immobilières et les réseaux sociaux, mais rien, absolument rien ne remplace une promenade à pied à travers un quartier. Et sachez que si quelqu’un connaît le quartier comme le fond de sa poche, c’est bien le courtier immobilier. Il sait même parfois qu’une propriété du coin sera bientôt à vendre. Et personne ne le sait, sauf vous.