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Des preuves pour mieux négocier

L’acheteur est chanceux aujourd’hui. Il compte sur le Web pour obtenir des données sur une propriété convoitée. Il les complète avec l’aide d’experts, comme le courtier immobilier, pour combler son manque de connaissances. Avoir toutes les données en main, c’est le nerf de la négociation.

Certains acheteurs comptent sur l’intimidation et la persévérance pour faire baisser le prix d’une propriété. Or élever le ton, formuler des critiques incessantes, faire du tape-à-l’oeil sont des méthodes inefficaces. Toutes ces attitudes mènent à l’affrontement.

L’argument le plus persuasif pour l’acheteur reste la connaissance des données concernant une propriété. Plus il en sait sur la propriété, plus il sera en position de force pour négocier car la marge de manœuvre du vendeur sera réduite, surtout si celui-ci est mal préparé. 

Très bientôt, l’acheteur pourra contempler les moindres recoins de la propriété convoitée, bien assis dans son salon. La recherche sera davantage virtuelle. Pour le moment, il doit exploiter au maximum ce que le Web et les professionnels lui offrent.

L’évaluation municipale fournit un indice de la valeur réelle de la propriété à acquérir. Le courtier immobilier peut également dévoiler à l’acheteur le prix de vente d’une propriété semblable vendue dans le secteur récemment.

Si la propriété a fait l’objet de rénovations majeures, l’acheteur peut obtenir de l’information auprès de la municipalité car des permis de constructions sont émis. Une inspection des lieux réalisée par un professionnel viendra compléter les données de l’acheteur.

Autre corde à l’arc de l’acheteur : les plateformes d’analyses immobilières sur le Web permettent à l’acheteur d’obtenir un rapport sur la valeur réelle d’une propriété en moins d’une heure.

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L’acheteur peut demander à l’institution financière, au moment des négociations de l’hypothèque, à ce qu’un évaluateur agréé fixe le prix réel de la propriété si cela n’a pas été fait par le propriétaire vendeur.

L’acheteur futé aura recours à la logique. Si la propriété convoitée est en vente depuis très longtemps, il y a fort à parier que le propriétaire demande un prix trop élevé. C’est un secret de polichinelle dans le milieu immobilier. C’est là que les données accumulées par l’acheteur deviennent utiles. À moins que le vendeur ne soit pas pressé de vendre.

La blogueuse Monick Bergeron de JLR Solutions foncières décrit très bien l’importance des données pour mieux négocier le prix d’une propriété. Elle recommande d’ailleurs à l’acheteur de mettre la main sur le relevé de l’historique des transactions. Si elles sont anormalement fréquentes, peut-être qu’il y a anguille sous roche.

 

Photos: istock.com