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Du positif pour courtiers et propriétaires

Selon les estimations les plus récentes de l’Institut de la statistique du Québec (ISQ), les Québécois avaient davantage d’argent en main à la fin de 2016, alors que l’économie était en pleine croissance. Vu le sommet atteint par l’économie l’an dernier, gageons que 2017 s’est terminée sur une note aussi positive.

C’est que, selon l’ISQ, le revenu disponible par habitant a progressé de 2,7%, en dollars courants, en 2016. Pendant la même période,  l’indice implicite de prix des dépenses de consommation finale des ménages a connu une hausse de 0,7 %. Si on fait le calcul, on se retrouve avec un surplus de 2% du revenu disponible par habitant par rapport aux dépenses.

Le plus beau de l’histoire, c’est que le revenu disponible par habitant avait aussi excédé les dépenses en 2015 dans une proportion de 2,1%. Plus les années passent, plus grande est la quantité d’argent dont disposent les Québécois. Sûrement l’une des causes des records accumulés par le marché immobilier ces derniers mois, du moins jusqu’à tout récemment.

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L’ISQ définit le revenu disponible comme suit : «Le revenu disponible représente le montant qui reste à la disposition des particuliers pour la consommation finale de biens et de services ainsi que pour l’épargne volontaire. Il comprend tous les revenus reçus (salaires, revenu net des entreprises individuelles, revenu net de la propriété, transferts gouvernementaux, etc.) par les résidents d’un territoire donné, moins certains transferts courants payés par ceux-ci, dont les impôts directs, les cotisations aux régimes d’assurance sociale et les cotisations aux régimes de retraite à prestations et à cotisations déterminées.»

Toutes les régions du Québec affichent une hausse. Voici les faits saillants rapportés textuellement.

  • Avec une hausse de 5,0 %, la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine est la région qui connaît la plus forte progression, tandis que l’Outaouais (+ 1,2 %) enregistre l’augmentation la plus modeste.
  • Pour une quatrième année consécutive, c’est la Capitale-Nationale qui affiche le revenu disponible par habitant le plus élevé des régions administratives, celui-ci s’établissant à 28 848 $. Suivent de près les régions de la Montérégie (28 738 $) et de Montréal (28 631 $). À l’inverse, les régions de la Mauricie (25 151 $), du Nord-du-Québec (25 179 $) et du Bas-Saint-Laurent (25 203 $) ferment la marche.
  • Bien qu’elle ait connu une croissance relativement modeste en 2016, Québec demeure en tête des régions métropolitaines de recensement (RMR) québécoises, avec un revenu disponible par habitant de 29 117 $. Elle continue de devancer Montréal (28 745 $), seule autre région métropolitaine à présenter un revenu disponible par habitant supérieur à celui observé au Québec. Viennent ensuite les RMR de Sherbrooke (26 634 $), de Saguenay (26 526 $), de Gatineau (26 477 $) et de Trois-Rivières (26 202 $).
  • En 2016, la RMR de Sherbrooke est celle qui a connu la plus forte augmentation du revenu disponible, soit une hausse de 3,6 %, sous l’effet d’une croissance marquée du revenu net de la propriété. À l’opposé, avec un taux de croissance de 0,8 %, Gatineau enregistre la plus faible hausse. Il faut remonter en 2013 pour voir cette RMR afficher un taux de croissance supérieur à celui observé au Québec.
  • La municipalité régionale de comté (MRC) de Caniapiscau (34 108 $), dont l’économie est axée sur l’exploitation minière, continue de présenter le revenu disponible par habitant le plus élevé, en dépit d’une baisse enregistrée pour une deuxième année consécutive. Elle est suivie de près par Les Pays-d’en-Haut (34 066 $) dans les Laurentides et L’Île-d’Orléans (33 869 $) située dans la Capitale-Nationale.

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